France

20e samedi de mobilisation des Gilets jaunes (EN CONTINU)

Les Gilets jaunes ont appelé à rester mobilisés ce 30 mars, pour le vingtième samedi d'affilée, tandis que les autorités ont à nouveau interdit toute manifestation sur les Champs-Elysées. Bordeaux pourrait être l'épicentre de cet acte 20.

Dimanche 31 mars

Suivez l'acte 20 de la mobilisation des Gilets jaunes en direct sur RT France.

Samedi 30 mars

Toujours selon notre reporter à Bordeaux, des gaz lacrymogènes ont été tirés sur un petit groupe de manifestants, après une tentative d'incendie d'une bannière publicitaire. 

Les derniers manifestants ont été évacués par des tirs de gaz lacrymogènes. 

Selon notre reporter sur place, quelques Gilets jaunes déambulent encore dans les rues de Bordeaux. 

Selon le journaliste indépendant Charles Baudry, des Gilets jaunes poursuivraient l'acte 20 sur la place de la République à Paris. 

Certains auraient tenté de bloquer la circulation autour de la place. 

Selon la même source, les forces de l'ordre seraient intervenues pour les évacuer de la place de la République. 

Selon les chiffres du ministère de l'Intérieur, 33 700 personnes ont manifesté en France pour l'acte 20 de la mobilisation des Gilets jaunes, dont 4 000 à Paris. 

Nombre d'enseignants ont également manifesté dans toute la France, rejoignant parfois les cortèges des Gilets jaunes. Ils étaient 6 500 à Paris, selon la préfecture de police. Ils étaient plus de 2 000 à Nantes selon la police ou encore un millier à Strasbourg.

D'après notre reporter à Paris, à proximité du Trocadéro, des gendarmes mobiles retirent leur casque alors que des manifestants sont encore présents, «signe d'un apaisement de la situation».

Plusieurs centaines de manifestants ont défié les forces de police à Nice devant leur commissariat, après qu'une manifestante a été grièvement blessée la semaine dernière au cours d'un rassemblement interdit.

Ils y ont demandé que le commissaire responsable des opérations la semaine dernière, lors de l'acte 19, aille «en prison». La confrontation avec les forces de l'ordre a duré de longues minutes mais n'a donné lieu à aucun incident.

Dans un communiqué, le maire de Nice, Christian Estrosi, réclame «un état d'urgence pour les policiers et les gendarmes». «Je tire le signal d’alarme : les forces de l’ordre sont au bord de l’épuisement et risquent de faire jouer légitimement leur droit de retrait», ajoute-t-il.

Le Nombre jaune a délivré sa première estimation. Il y aurait eu «102 713 manifestants minimum» en France pour l'acte 20 de la mobilisation des Gilets jaunes.

A 14 heures, selon la Préfecture de police de Paris, les forces de l'ordre ont procédé à 25 interpellations, 20 verbalisations et 8053 contrôles préventifs dans la capitale.

A 17 heures, ces chiffre atteignaient 32 interpellations, 21 verbalisations sur le périmètre interdit et 11945 contrôles préventifs à Paris.

Deux policiers ont été légèrement blessés à Montpellier par des jets de projectiles. La manifestation a rassemblé 1 650 personnes, selon la préfecture, 2 500 selon les organisateurs.

L'un des policiers a été blessé à la jambe et pris en charge par les pompiers, l'autre a été atteint au visage, a précisé la préfecture. Huit personnes «visant à créer des troubles à l’ordre public ont été interpellées», selon la préfecture. Trois ont été relâchées.

Les forces de l'ordre battent en retraite, recevant des projectiles au Trocadéro à Paris.

Un journaliste évoque plusieurs arrestations, après une charge des policiers.

L'agence Line Press évoque «une foule considérable» à Bordeaux, avec de «nombreux affrontements».

Selon notre journaliste, la situation est toujours tendue à Bordeaux.

Les premières tensions à Paris : selon notre reporter, après avoir reçu des jets de projectiles, les forces de l'ordre ont répliqué en envoyant des gaz lacrymogènes.

Selon La Nouvelle République, après un face-à-face avec les forces de l'ordre à Tours, ces dernières ont eu recours aux gaz lacrymogènes.

D'après L'Est républicain, près de 1 000 Gilets jaunes ont manifesté dans les rues d'Epinal malgré l'interdiction.

Des gaz lacrymogènes ont été tirés après l'incendie d'un chantier à Bordeaux.

Selon notre reporter à Paris, des milliers de Gilets jaunes investissent le Trocadéro.

D'après le ministère de l'Intérieur, 5 600 manifestants ont été recensés en France à 14 heures, dont 1 800 à Paris.

Une banque a été dégradée à Bordeaux.

France Bleu Normandie fait savoir que les Gilets jaunes de Caen sont en train de monter une barricade au pied du château.

L'ambiance est toujours «bon enfant» à Toulouse, selon la presse locale.

Selon notre reporter sur place, des manifestants masqués ont infiltré le cortège des Gilets jaunes à Bordeaux.

Selon une journaliste de France 3, les Gilets jaunes de Niort ont fait une minute de silence en hommage aux victimes des violences policières, avant d'entonner La Marseillaise devant l'hôpital de la ville.

L'édition Rhône du Progrès confirme une forte mobilisation à Lyon, «malgré le rassemblement régional à Saint-Etienne».

Les manifestants parisiens scandent : «Paris, debout, soulève toi !»

A Lille également, des incidents ont conduit les autorités à tirer des gaz lacrymogènes.

Les premiers gaz lacrymogènes ont été lancés à Caen selon France bleu Normandie.

D'après le média local Liberté Caen, les forces de l'ordre ont répondu à des jets de pierre venant des manifestants.

Selon BFMTV, le cortège parisien se déplace en ce moment, dans le calme, en direction du Trocadéro.

A Rouen, les Gilets jaunes font une haie d'honneur aux enseignants qui manifestent.

Selon le journal local Le Progrès, «environ 1 000 manifestants se dirigent vers la place du Peuple, à Saint-Etienne».

Selon France bleu Gironde, il y aurait plusieurs milliers de manifestants dans le cortège à Bordeaux.

Les enseignants sont également présents à Bordeaux avec, à leurs côtés, le député de La France insoumise Loïc Prud'homme : «Pour un service public de qualité, non à la loi Blanquer.»

A Tours, les manifestants ont débuté leur marche en dépit de l’interdiction visant certaines rues de la ville.

Les enseignants protestent également, ce samedi 30 mars, notamment à Rennes. Ils contestent les différentes réformes menées par le ministre de l'Education nationale, Jean-Michel Blanquer. Parmi les slogans : «L'école de la confiance, c'est pas pour l'enfance, c'est pour la finance» ou «Blanquer, c'est l'école que tu enterres.»

Le cortège parisien s'est élancé, selon le reporter Clément Lanot.

Bordeaux est l'épicentre de la contestation des Gilets jaunes pour cet acte 20 de la mobilisation.

Retrouvez le direct de nos reporters sur place :

Au micro de RT France, Jérôme Rodrigues évoque un gouvernement discrédité.

Eric Drouet, pour sa part, espère des «convergences» dans certaines villes pour les prochains week-end.

A Bordeaux, le chanteur Francis Lalanne est présent, vêtu d'un gilet jaune. Pour RT France, il évoque le fait que les violences contre les Gilets jaunes, lors des mobilisations, sont «contraires à la démocratie». «C'est la honte pour notre pays», ajoute-t-il.

Selon Sputnik, des Gilets jaunes sont rassemblés à Bordeaux autour de tentes. Jérôme Rodrigues et Eric Drouet sont sur place.

En Avignon, des premières tensions ont éclaté dans le centre-ville, zone interdite à la manifestation. Les forces de l'ordre ont repoussé les dizaines de manifestants.

Des CRS ont également adressé leur première charge, selon La Provence.

Un journaliste de RT France est présent à Bordeaux pour couvrir l'acte 20 de la mobilisaton des Gilets jaunes, qui se déroule dans le calme pour l'instant.

Le maire de la ville, Nicolas Florian, craint «une journée apocalyptique» en raison de la possible venue de black bocks. Sur les réseaux sociaux, il a appelé les Bordelais à ne pas se rendre en centre-ville, «Bordeaux ville morte». La préfecture a décrété une interdiction de manifester dans plusieurs zones du centre-ville.

Le collectif «Y'a pas d'arrangement !» et plusieurs Gilets jaunes ont investi le Crowne Plaza, un hôtel 5 étoiles situé place du Capitole à Toulouse.

Une action d'occupation non violente qui visait à protester contre la gentrification du centre ville ainsi que contre la fin de la trêve hivernale. Les forces de l'ordre sont intervenues et les manifestants ont quitté l'établissement dans le calme.

Le syndicat de police Alliance «en a ras le bol» des critiques contre les forces de l'ordre, qui sont des «boucs émissaires», a déclaré à l'AFP son secrétaire général, Frédéric Lagache. «Cela fait vingt week-end de suite que nous sommes mobilisés, vingt week-end de suite sans repos et vingt week-end de suite que l'on nous critique», a-t-il déploré.

«Une fois, c'est le lanceur de balle de défense la cause de violence, une autre fois, le policier lui-même. A chaque fois on trouve un bouc émissaire. Par contre, on oublie que policiers et gendarmes agissent pour rétablir l'ordre quand ils ont en face d'eux soit des casseurs soit des gens qui outrepassent les interdictions de manifestation», a-t-il soutenu.

Estimant que les critiques étaient le fait de groupes minoritaires qui «tentent de manipuler l'opinion publique», Frédéric Lagache a réclamé le soutien de l'opinion.

A Rouen, le cortège de la manifestation des enseignants, qui protestent contre la réforme de l'Education nationale, a rejoint celui des Gilets jaunes.

En Avignon, l'ensemble des portes des remparts qui donnent accès à la ville intra-muros est placé sous le contrôle des forces de police. Selon La Provence, il est impossible d'entrer dans le centre-ville par la plupart des portes habituellement dévolues à la circulation des piétons et des automobiles.

«J’ai été contrôlée cinq fois depuis ce matin. C’est la répression totale» : une Gilet jaune fait état des mesures drastiques de sécurité à Saint-Etienne, dans des propos rapportés par Le Progrès.

Les forces de l'ordre ont pris place au pied de l'Arc de Triomphe à Paris.

Comme la semaine dernière, le ministre de l'intérieur Christophe Castaner a demandé au préfet de police d'interdire la manifestation sur les Champs-Elysées et sur la place de l'Etoile, ainsi que dans un vaste périmètre comprenant l'Elysée et l'Assemblée nationale. 

L'acte 20 a débuté dans plusieurs villes de France, comme à Caen, où les manifestants se sont rassemblés sur la place du théâtre.

Sur le plateau de CNews, l'écrivain à la chemise ouverte Bernard-Henri Lévy – qui n'a jamais fait mystère de sa défiance envers le mouvement des Gilets jaunes – a, entre autre choses, accusé les manifestants de «chasser les Roms».

Les banques françaises appellent à ce que cessent les violences qui ont déjà visé plusieurs centaines de leurs agences en marge des journées de mobilisation des Gilets jaunes, dans une tribune publiée dans Le Monde ce 30 mars.

«Il est urgent de mettre un terme à ce déchaînement de violence injustifié. Nous demandons à ce que les conditions soient réunies pour que nos collègues comme les commerçants puissent exercer leur métier en toute sécurité et en toute sérénité au bénéfice de leurs clients», écrivent les six membres du comité exécutif de la Fédération bancaire française, l'organisation professionnelle qui représente toutes les banques installées en France. Selon eux, «s'attaquer à une agence bancaire, c'est s'attaquer à un service de proximité».

Au total, plus de 760 établissements bancaires ont subi des dégradations depuis le début du mouvement de contestations des Gilets jaunes.

Les Gilets jaunes se mobilisent de nouveau pour un acte 20, ce 30 mars. Bordeaux pourrait être l'épicentre de la contestation. «La journée peut être apocalyptique», a confié à 20Minutes le maire de la ville girondine Nicolas Florian, craignant l'arrivée de black blocs. Sur les réseaux sociaux, il a appelé les Bordelais à ne pas se rendre en centre-ville, «Bordeaux ville morte».

Marseille devrait consacrer sa mobilisation à un hommage à Geneviève Legay, qui a violemment chuté dans une charge des forces de l'ordre lors de l'acte 19 de la mobilisation alors qu'elle manifestait dans un périmètre interdit. L'organisation Attac a notamment appelé les Gilets jaunes à brandir des «drapeaux de la paix».

Des manifestations sont également prévues à Montpellier, Strasbourg, Toulouse, Hendaye, Tours, Avignon, Lille, Epinal, Roanne, Saint-Etienne ou encore Lyon.

Comme la semaine dernière, à Paris, il sera interdit de défiler sur les Champs-Elysées et la place de l'Etoile, ainsi que dans un vaste périmètre comprenant l'Elysée et l'Assemblée nationale. Plusieurs cortèges auront lieu dans la capitale, avec des manifestations déclarées à Châtelet ou entre Gare de l'est et le Trocadéro. Une manifestation non déclarée est également prévue à Bastille.

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