Alexandre Benalla a écopé le 20 mars de nouvelles mises en examen, pour d’autres violences en marge des manifestations du 1er Mai 2018 et pour l’épisode du selfie le montrant avec une arme, selon une source judiciaire auprès de l'AFP.
Au terme de son audition, dans la matinée du 20 mars au tribunal de grande instance de Paris, l’ex-collaborateur de l’Elysée est ressorti du bureau des juges avec de nouvelles mises en examen pour «immixtion dans l’exercice d’une fonction publique» et «violences volontaires en réunion sans incapacité», des faits qui concernent l'épisode du Jardin des Plantes de mai 2018, et pour «port et détention non autorisés d’armes de catégorie B», s’agissant du selfie avec une arme, selon la source judiciaire de l'AFP qui confirmait des informations du Parisien.
Concernant ce dernier point, entendu par les juges lors d'une mise en examen en date du 29 novembre 2018, l'ancien collaborateur d'Emmanuel Macron avait alors affirmé qu'il s'agissait probablement d'un pistolet à eau, dans le cadre «festif» d'une soirée de l'entre-deux tours. Sauf que, selon Le Parisien, «les investigations menées par les policiers de la Brigade de répression de la délinquance à la personne (BRDP) ont mis à mal cette ligne de défense», des membres de la sécurité d’Emmanuel Macron présents lors de ces festivités ayant «émis de fortes réserves quant à la nature factice de l’arme».
Selon les informations du quotidien, l'employé de La République en marche (LREM) Vincent Crase a également été mis en examen le 13 mars pour une interpellation musclée au Jardin des Plantes alors qu'il ne devait être présent qu'en tant qu'observateur.
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