France

Arbalète et pistolets d'alarme : un homme armé qui voulait «rencontrer Macron» interpellé

Un quinquagénaire s'est rendu deux fois en taxi aux abords de l'Elysée, avec des armes dans un sac. Arrivé à destination, il avait à chaque fois laissé son sac au chauffeur. Interpellé à Versailles, il nie avoir voulu s'en prendre au chef de l'Etat.

Selon les informations du Parisien, un homme de 52 ans a été interpellé le 24 février à Versailles, puis mis en garde à vue pour transport et détention d’armes. Il avait tenté à deux reprises de s'approcher de l'Elysée en transportant des armes dans un sac, qu'il avait à chaque fois fini par laisser dans le taxi. Alerté par la situation, un chauffeur s'est rendu dans un commissariat après avoir déposé le suspect qui lui avait remis un sac contenant deux pistolets d’alarme et une bombe lacrymogène, qu'il devait venir récupérer plus tard, selon les informations du quotidien.

Le chauffeur venait de déposer le client aux abords de l'Elysée après l'avoir pris en charge aux alentours de 18h le 24 février. Au cours du trajet, le quinquagénaire aurait tenu des propos impliquant un soutien affiché aux Gilets jaunes, ainsi qu'un mélange «d'opinions d'extrême-droite» et de «thèses complotistes», selon Le Parisien. L'individu aurait également expliqué avoir des «opinions tranchées» à l'égard du président de la République et manifesté son souhait de le rencontrer.

La veille, un collègue du chauffeur avait déjà été confronté à ce client. Ce dernier avait alors laissé au chauffeur un sac contenant une arbalète, qu'il était venu récupérer un peu plus tard à la centrale de taxis à Versailles.

Selon les informations du quotidien régional d'Ile-de-France, l'homme était déjà connu des forces de l’ordre et il a rapidement été identifié avant d’être interpellé devant son domicile.

Au cours de ses auditions, le quinquagénaire aurait nié toute intention de s’en prendre à Emmanuel Macron. Pour expliquer son port d'arme, le quinquagénaire aurait également avancé qu'il en avait besoin «pour se défendre» dans les rassemblement des Gilets jaunes.

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