Suspect clé dans les attentats de novembre 2015 à Paris, le nom de Salah Abdeslam ne s'est visiblement pas inscrit dans la mémoire du président de l'UDI Jean-Christophe Lagarde. Venu défendre sa proposition d'un «FBI européen» sur le plateau de Jean-Jacques Bourdin ce 8 février, le député de la Seine-Saint-Denis s'est pris les pieds dans l'actualité. «On prend l'exemple de Monsieur Benalla ?», interpelle-t-il le journaliste, avant de développer son argumentaire : «Monsieur Benalla et ses complices viennent massacrer des Français le 13 novembre 2015, à Paris. Il repart en Belgique, il est arrêté deux fois.»
Comprenant la méprise, Jean-Jacques Bourdin l'interrompt et le reprend, sans beaucoup plus de succès. «Pas Monsieur Benalla, Monsieur Nemmouche», avance le journaliste, citant à tort le suspect de l'attentat du Musée juif de Bruxelles en 2014.
«Oui, pardon du lapsus. Mais non, c'est même pas Monsieur Nemmouche», rectifie à son tour l'élu, avant de conclure cet échange pour le moins confus : «Enfin, on voit de qui on parle.»