«Si vous ne faites pas ça, dans deux semaines, je pars de ce pays» : tel est ultimatum qu'a lancé, le 29 janvier, sur son compte Facebook le Gilet jaune Maxime Nicolle. Dans cette vidéo, il réclame au gouvernement des «avancées concrètes, financières, envers le peuple, et pour tous les membres de la population, […] toutes les personnes qui sont dans la merde dans ce pays et qui essaient de s’en sortir».
Comme ça, à l'étranger, vous n'irez pas me foutre en prison
Celui dont le surnom est Fly Rider appelle l'exécutif à agir sous 15 jours. A défaut, il menace de faire une «demande d’asile constitutionnel». Le cas échéant, il devra se battre «à l'extérieur», confie-t-il. «Je peux vous garantir que j’y passerai ma vie […] jusqu'à ce que j’en crève», assure Maxime Nicolle. Il poursuit : «Si vous ne le faites pas, ce sera de votre responsabilité et pas de la nôtre»
Expliquant mettre «sa vie de côté pour l'intérêt collectif», Maxime Nicolle affirme actuellement subir une persécution «psychologique, financière et policière». Juxtaposant sa situation et celle de Julian Assange – lanceur d'alerte et fondateur de Wikileaks, qui est réfugié à l’ambassade d'Equateur à Londres depuis juin 2012 mais risque toujours d'être arrêté par les autorités britanniques –, il explique souhaiter se réfugier dans un pays «qui ne pratique pas l'extradition». «Comme ça, à l'étranger, vous n'irez pas me foutre en prison», lance-t-il à l'appui de son propos.