Les dix enfants, âgés de 8 à 14 ans, qui avaient saccagé une école de la ville de Melun au début du mois d'août, ont été identifiés par les forces de l'ordre. Sept d'entre eux seront soumis à une mesure de réparation, une alternative aux poursuites pénales, a expliqué mercredi une source judiciaire.
Au total, ce sont 25 enfants que les enquêteurs ont identifiés comme étant rentrés dans l'école maternelle des Mézereaux, mais seulement 10 d'entre eux ont participé aux dégradations de l'école. «Dans le groupe de 25, certains sont juste entrés dans l'école et ont joué au ballon. Mais les autres ont renversé des pots de peinture, brisé des vitres, enlevé des extincteurs, cassé (avec) une volonté manifeste de dégrader», a expliqué le procureur-adjoint de la République près le tribunal de Melun.
Les trois plus jeunes enfants ayant contribué aux dégradations, âgés de moins de 10 ans, ne seront pas poursuivis. En revanche, les sept autres, plus âgés, vont faire l'objet d'une mesure éducative dite «de réparation».
La mairie de Melun, qui a estimé les dégâts à près de 30 000 euros, a engagé d'importants travaux pour la remise en état de l'école avant la rentrée scolaire. Elle a également déposé une plainte. Selon le procureur, l'assurance en responsabilité civile contractée par les parents des mineurs incriminés pourrait couvrir les frais.
Il y a quelques jours, le 17 août, quatre écoles ont par ailleurs été dégradées dans la ville de Nice. Il n'y a pas eu, pour le moment, d'arrestations.