France

Sarkozy n'a «aucune intention de revenir dans la vie politique»

A-t-il voulu couper court aux rumeurs ? Nicolas Sarkozy a en tout cas voulu faire savoir qu'il ne comptait pas faire son retour sur la scène politique française, alors que certains bruits le disent en train de soigner son come back.

L'ancien président Nicolas Sarkozy n'a «aucune intention de revenir dans la vie politique», a-t-il assuré ce 20 décembre lors d'une conférence donnée conjointement à Montpellier avec l'ancien Premier ministre britannique Tony Blair.

L'ancien chef de l'État français et l'ex-leader travailliste avaient accepté d'animer cette conférence à l'invitation du groupe Altrad, devant les cadres de la société. L'ancien patron de l'UMP s'est toutefois gardé de tout commentaire sur la vie politique française, si l'on en croit son entourage cité par l'AFP.

Ce dernier a notamment récusé que Nicolas Sarkozy ait évoqué les Gilets jaunes, tel que l'avait rapporté le Midi Libre. «Nicolas Sarkozy a indiqué qu'il était un homme de passion, mais que ça n'était pas une passion qu'il allait mettre pour revenir, mais pour mettre en partage son expérience», a souligné l'entourage de l'ancien chef de l'État.

Ces derniers temps, plusieurs sources évoquaient un retour imminent de Nicolas Sarkozy sur la scène politique française, notamment au vu de la situation très difficile dans laquelle se trouve l'actuel leader des Républicains Laurent Wauquiez. Après avoir reçu l'ex-chef de l'Etat à l'Élysée en pleine crise des Gilets jaunes pour le consulter, Emmanuel Macron l'avait finalement chargé de le représenter le 16 décembre dernier à l'investiture de la nouvelle présidente géorgienne Salomé Zourabichvili. De quoi alimenter encore davantage les rumeurs.

Aux côtés de l'ancien Premier ministre britannique, Nicolas Sarkozy a par ailleurs réitéré sa proposition de nouveau traité européen «pour sortir de la problématique du Brexit». Selon le Midi Libre, l'ancien président s'est enfin fendu d'un commentaire sur Donald Trump, qui «appartient à une catégorie très rare : les gens qui ne s'améliorent pas et qui deviennent pires».

Si l'entourage de l'ancien président a confirmé le propos, celui-ci s'inscrivait, de même source, «dans un long développement» au cours duquel l'ancien chef de l'État français avait rappelé que Donald Trump avait «la légitimité de l'élection».

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