France

Angers : l'homme vêtu d'un gilet jaune menaçant de faire exploser une grenade s'est rendu

A Angers, un homme vêtu d'un gilet jaune, grenade à la main, qui exigeait que les Gilets jaunes soient reçus à l'Elysée, a fini par se rendre de lui-même aux forces de l'ordre dans la soirée du 23 novembre.

L'homme vêtu d'un gilet jaune, tenant à la main une grenade, qui exigeait ce 23 novembre, sur le parking du centre commercial Espace Anjou, à Angers, que les Gilets jaunes soient reçus à l'Elysée, s'est finalement rendu de lui-même dans la soirée aux autorités.

Le RAID de Rennes et une équipe de déminage de Nantes étaient sur place, selon la préfecture, confirmant une information de BFMTV.

Selon un communiqué publié par le préfet de Maine-et-Loire sur Facebook, l'individu s'était isolé d'une manifestation en cours au centre commercial angevin à 16h50 «indiquant détenir une grenade». Dans le même communiqué, la préfecture précisait : «Les forces de l'ordre, immédiatement prévenues se sont rendues sur place et ont activé un périmètre de sécurité. Toutes les personnes présentes ont pu être écartées et sont hors de la menace de l'individu.»

Peu de temps après, le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner avait confirmé ces informations ainsi que l'intervention du RAID et des services de déminage lors d'une conférence de presse. «Une personne dotée d'un gilet jaune s'est présentée à proximité d'une station essence, a montré une grenade explosive et a indiqué qu'il était porteur de produits explosifs. Il a demandé à rencontrer le président de la République [...]», a-t-il ainsi expliqué. 

L'homme, âgé d'une cinquantaine d'années et connu des services de police, «parl[ait] d'explosifs» et détenait «des sacs», selon la police. Il se trouvait sur une station de lavage du centre commercial Espace Anjou, près d'un point de blocage tenu depuis une semaine par les Gilets jaunes.

Selon l'AFP, les Gilets jaunes se sont désolidarisés de l'individu aux «revendications floues», d'après le communiqué de la préfecture.

Sur place, des journalistes ont témoigné de la situation sur les réseaux sociaux. 

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