France

«Vous n'allez pas faire vos cinq ans» : Macron (encore) chahuté à Charleville (IMAGES)

En visite à Charleville-Mézières après Verdun la veille, Emmanuel Macron a une nouvelle fois dû répondre aux interpellations des Français. Si certains semblaient honorés de le rencontrer, d'autres ont voulu dire leur colère.

En plein parcours d'«itinérance mémorielle», selon le terme de l'Elysée, après un passage à Verdun, le président de la République s'est rendu à Charleville-Mézières, dans les Ardennes, le 7 novembre. Si le parcours du président de la République a été balisé en amont de sa visite dans le centre-ville, Emmanuel Macron a été abordé par des Français qui voulaient lui faire part de leurs encouragements, mais aussi, pour certains, de leur colère.

«C’est un honneur de vous serrer la main», «C’est dur pour vous» : certains passants voulaient manifestement féliciter Emmanuel Macron qui leur a répondu : «Je suis avec vous et je continuerai, je sais qu’il y a des gens qui râlent.»

En revanche d'autres Français ont fait entendre leur mécontentement et ont notamment interpellé le président sur la hausse des prix du carburant, les impôts et la limitation de vitesse à 80km/h sur les routes. Selon les informations de l'AFP sur place, certains criaient : «Macron démission !», d'autres : «Vous êtes un escroc», ou encore : «Servez les Français, Monsieur le président !» et le désormais classique : «Président des riches !»

Un militant insoumis a également interpellé le président, dans un échange filmé.

Selon le tweet d'un journaliste de Libération qui se définit comme «accrédité Elysée», un passant aurait également prévenu : «Attendez le 17 [novembre], vous allez voir [...] vous ne ferez pas vos cinq ans.» Un mouvement de protestation contre la hausse de la fiscalité des carburants a été prévu le 17 novembre, soutenu par différents partis d'opposition.

Pour se défendre sur ce sujet, Emmanuel Macron a une nouvelle fois expliqué que «les trois-quarts de l'augmentation» des prix des carburants étaient, selon lui, dus à «la hausse des prix mondiaux» du pétrole. Un angle qu'il avait déjà adopté la veille à Verdun, lorsque des passants l'avaient déjà interpellé à ce sujet.

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