Une source proche du dossier a annoncé ce 5 octobre qu'une enquête pour disparition avait été ouverte après la disparition du président chinois d'Interpol à Lyon. Hongwei Meng n'a en effet plus donné de nouvelles depuis son départ vers Chine fin septembre dernier.
C'est son épouse qui a signalé sa disparition aux autorités françaises et fait part de son inquiétude, a ajouté la source confirmant une information d'Europe 1.
«Il n'a pas disparu en France», a souligné cette source. L'enquête a été ouverte à Lyon, siège mondial de l'organisation internationale de coopération policière.
Meng Hongwei, membre du Parti communiste chinois et vice-ministre chargé de la Sécurité publique en Chine, a été élu en novembre 2016 à la tête d'Interpol pour un mandat de quatre ans. Cette première nomination d'un Chinois à ce poste avait été critiquée par des organisations de défense des droits de l'Homme, la Chine menant alors une intense campagne de rapatriement d'escrocs et de fraudeurs présumés, parfois accusée de servir ses intérêts politiques. La Chine a longtemps utilisé Interpol «pour arrêter des dissidents et des réfugiés à l'étranger», s'était inquiété notamment Amnesty International.
Interpol (ou l'Organisation internationale de police criminelle, OIPC) est une organisation internationale fondée en septembre 1923 dans le but d'encourager la coopération entre les polices internationales. Elle compte aujourd'hui 192 Etats membre et favorise le partage d'informations entre ceux-ci.