«Je veux être le prochain maire de Barcelone.» Cette déclaration lapidaire est signée Manuel Valls, dans un tweet daté du 25 septembre. Son annonce, qu'il a développée lors d'une conférence de presse, n'est pas réellement une surprise, tant le député de l'Essonne avait préparé le terrain d'une candidature depuis plusieurs mois.
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Le 25 septembre, devant les journalistes, Manuel Valls a critiqué l'administration actuelle de Barcelone, dont la maire Ada Colau a été élue grâce au soutien du parti Podemos, qui se revendique populiste. «Barcelone se détériore, malgré les promesses, il y a un manque de logement», a-t-il notamment soutenu en catalan, devant les journalistes.
Il s'est étendu sur les problèmes rencontrés selon lui dans la capitale catalane : «Le tourisme doit être mieux géré [...] Il y a de l'insécurité dans les quartiers [...] Il y a un manque de civilité [...] Il y a une mauvaise gestion de l’espace public.»
Conséquence de cette candidature : Manuel Valls a affirmé qu'il allait démissionner la semaine prochaine de toutes ses responsabilités et donc du poste de député. Cela signifie que la première circonscription de l'Essonne fera l'objet d'une législative partielle prochainement. Il avait remporté de justesse cette circonscription électorale, en juin 2017 avec seulement 50,3% des voix et ce, sans avoir eu à affronter de candidat soutenu par le Parti socialiste ou par La République en marche.