François de Rugy nommé ministre de la Transition écologique en remplacement de Nicolas Hulot

François de Rugy nommé ministre de la Transition écologique en remplacement de Nicolas Hulot© Ludovic Marin Source: AFP
François de Rugy devant le Parlement français le 9 juillet 2018 à Versailles.
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Le président de l'Assemblée nationale est nommé ministre de la Transition écologique et solidaire, dans le cadre du remaniement. Il prend la suite de Nicolas Hulot, alors qu'une ancienne nageuse remplace l'ex-ministre des Sports Laura Flessel.

Le choix s'est finalement porté sur François de Rugy, actuel président de l'Assemblée nationale, pour remplacer le ministre démissionnaire Nicolas Hulot. Après diverses rumeurs faisant émerger les noms de Daniel Cohn-Bendit et de Pascal Canfin, directeur général du WWF, pour siéger au ministère de la Transition écologique et solidaire, l'Elysée a finalement révélé l'identité du successeur de Nicolas Hulot le 4 septembre.

Un partisan de l'écologie «de compromis» qui dénonçait la «dérive gauchiste» d'EELV

Originaire de Nantes, né dans une famille de professeurs, François de Rugy se destine à une carrière politique très jeune. A l’époque de sensibilité écologiste, il adhère à Génération écologie, le parti de Brice Lalonde. Il sort diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris en 1995 et adhère au groupe radical, citoyen et vert (RCV) de l'Assemblée nationale, en tant que secrétaire général adjoint.

Il rejoint les Verts en 1997 lorsqu'ils acceptent un accord avec le PS et entrent au gouvernement. L’ambitieux jeune homme devient adjoint au maire de Nantes en 2001 et député en 2007, à seulement 34 ans, dans le cadre d’un accord départemental Verts-PS.

Son investissement dans la vie locale en Loire atlantique lui vaut le poste de vice-président de la communauté Nantes-Métropole de 2001 à 2008. Il est battu aux municipales de 2008 mais est réélu député en 2012, et co-préside le groupe écologiste à l'Assemblée nationale avec Barbara Pompili jusqu'en janvier 2013.

En 2015, dénonçant la «dérive gauchiste» d'EELV, il quitte le parti pour créer une Union des démocrates et écologistes, un mouvement de centre gauche, qui s’appellera finalement Ecologistes! Il quitte la coprésidence du groupe écologiste à l'Assemblée nationale, pour devenir un des vice-présidents de l’Assemblée le 17 mai 2016, succédant à Denis Baupin.

En février 2017, faillant à sa promesse de soutenir le candidat vainqueur de la primaire socialiste Benoit Hamon, il décide de s’engager auprès d’Emmanuel Macron. Réélu député aux législatives de juin 2017, il se porte candidat à la présidence de l'Assemblée nationale, puis est élu à ce poste par 353 voix contre 94, laissant loin derrière ses quatre adversaires dont un député LR et une député LFI.

En octobre 2015, il déclarait au magazine écologistes Reporterre: «Je suis écologiste, mais je me sens de gauche – plutôt de centre-gauche, d’ailleurs.» Loin d’être subversif ou contestataire, se distinguant des démarches des zadistes, il affirmait être partisan d’une «écologie démocrate, qui passe par des compromis». Il revendiquait le «pragmatisme» d'accepter des alliances afin de faire entrer les écologistes au gouvernement.

L'ancienne nageuse Roxana Maracineanu nommée ministre des Sports

Autre départ du gouvernement, la ministre des Sports Laure Flessel a elle aussi claqué la porte du gouvernement, le 4 septembre, pour «raisons personnelles». Elle a été remplacée dans la foulée par l'ancienne championne de natation Roxana Maracineanu. 

Selon Mediapart, néanmoins, la démission de la ministre serait liée à des démêlés fiscaux. D'après les informations du site d'investigation, le fisc aurait récemment saisi la Commission des infractions fiscales (CIF) après avoir découvert des manquements déclaratifs de Laura Flessel, concernant une société de droit à l’image.

Ce remaniement ministériel intervient alors que la cote de popularité d'Emmanuel Macron dégringole de 10 points dans un sondage Ifop publié le 4 septembre, se retrouvant à son score le plus bas (31% d'approbation de son action comme président) depuis son élection. Emmanuel Macron fait donc légèrement moins bien que François Hollande au même stade de son mandat, en septembre 2013 (32%).

Lire aussi : Remaniement : pourquoi Cohn-Bendit ne remplacera pas Hulot à l'Ecologie

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