France

Après l'attaque au couteau de Trappes, la droite française s'indigne

Peu de temps après l'attaque au couteau perpétrée à Trappes, le 23 août, causant la mort de la mère et la sœur de l'assaillant et blessant une troisième grièvement, la droite française s'est empressée de réagir aux événements.

Dans la matinée du 23 août, un homme présentant un «problème psychiatrique important» a attaqué au couteau trois habitants de la ville de Trappes, dans les Yvelines. Parmi les victimes, deux sont décédées (la mère et la sœur de l'assaillant) et l'une est toujours grièvement blessée. L'homme a été abattu par la police. Peu de temps après l'attaque, la droite française a réagi sur Twitter. 

La présidente du Rassemblement national (RN) Marine Le Pen a choisi de critiquer le gouvernement qui, selon elle, a laissé le communautarisme et l'islamisme s'installer dans la ville de Trappes.

Le maire de Béziers Robert Ménard a quant à lui suggéré «d'enfermer d'urgence» les fichés S. 

Le président du mouvement Debout la France Nicolas Dupont-Aignan a également réagi à l'attaque. Réclamant l'expulsion des fichés S, il s'interroge : «Combien de morts faudra-t-il pour que agisse enfin ?»

Peu de temps après, c'est Florian Philippot qui a posté un message sur son compte Twitter. L'ancien bras droit de Marine Le Pen désormais à la tête des Patriotes, adresse ses pensées aux victimes et évoque une nouvelle fois le laxisme de la justice. 

Eric Ciotti, député Les Républicains des Alpes-Martimes, a quant à lui adressé ses condoléances aux victimes et a salué la réactivité des forces de l'ordre.

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