Le 28 juillet en début d'après-midi, à proximité du siège de La République en Marche (LREM) à Paris, environ 150 manifestants sont venus faire part de leur colère contre l'exécutif, dans le sillage de l'affaire Benalla. Ils répondaient à l'appel de plusieurs organisations, dont le Nouveau parti anticapitaliste (NPA), Front social, le collectif Urgence notre police assassine ou encore Sud Poste 92.
Sur place, parmi les manifestants, un syndicaliste de la Poste a appelé à unifier le front social, comme a pu le constater un reporter de RT France.
«TF1, le nouveau juge d'instruction nommé le 27 juillet», pouvait-on également lire sur la pancarte d'un manifestant, dénonçant l'intervention d'Alexandre Benalla sur la première chaîne, dont «l'abus est dangereux pour votre santé mentale».
«L'affaire Benalla est en train d'engendrer une crise politique», ont fait valoir les organisations à l'origine de l'événement, appelant à «intervenir et ne pas rester muet» face à cette situation et à se rassembler contre les «violences d'Etat [et les] violences policières».
Un autre rassemblement anti-Macron était prévu à 19h aux Champs-Elysées ce 28 juillet, à l'appel des administrateurs de la page Facebook «Dégageons Macron». Mais seule une trentaine de manifestants a répondu à l'appel, comme l'a constaté le reporter de RT France.