France

Paris : un forcené interpellé après une prise d'otages dans le Xe arrondissement (IMAGES)

Une prise d'otages a eu lieu rue des Petites-Ecuries dans le Xe arrondissement de Paris. Au terme de plus de quatre heures d'intervention de la police, l'auteur a été appréhendé. Si les otages sont sains et saufs, l'un d'eux a été aspergé d'essence.

Mardi 12 juin

Le ministère de l'Intérieur a livré plus de détails sur l'identité du preneur d'otage. Celui-ci n'est pas fiché pour radicalisation islamiste mais connu pour de la «petite délinquance». Gérard Collomb décrit un homme de 26 ans «plutôt déboussolé psychologiquement parce qu'il faisait référence à des tas de sujets totalement différents».

Légèrement blessé durant l'interpellation, le preneur d'otages a été mis en garde à vue. Le parquet de Paris a ouvert une enquête pour enlèvement et séquestration, violences avec arme, détention d'arme, menace de crime ou de délit, tentative d'homicide volontaire.

Selon Le Parisien, l’assaut a été donné en deux temps. Un robot lanceur d’eau a été envoyé en premier lieu, considérant que le preneur d’otage et un otage étaient aspergés d’essence. La BRI est ensuite intervenue et a interpellé le forcené. Celui-ci n'a pas opposé de résistance.

«Deux otages, dont un était aspergé d'essence ont été libérés», a précisé la préfecture de police.

«L’individu a été interpellé et les otages sont hors de danger. Je salue le professionnalisme et la réactivité des forces de police et de secours», a tweeté le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb.

La préfecture de police a annoncé que l'auteur avait été interpellé, les otages sont sains et saufs.

Dans un premier temps, le forcené avait affirmé que l'un des otages se trouvait dans un état grave.

La police a décidé d'élargir le périmètre de sécurité autour du lieu de la prise d'otages à Paris.

Selon BFMTV, le forcené serait un livreur de repas ou se serait fait passer pour un livreur de repas. Il aurait pénétré dans l’un des bureaux au rez-de-chaussée, au 45 rue des Petites-Ecuries. Le preneur d'otages affirme retenir trois personnes.

«Selon les premiers éléments de l'enquête, il pourrait s'agir d'un déséquilibré aux motivations encore floues», ont déclaré des sources policières, citées par l'AFP.

La prise d'otage est toujours en cours rue des Petites-Ecuries. Plusieurs véhicules de secours ont pris position. Selon des informations contradictoires, l'un des otages serait une femme enceinte.

«L'individu serait porteur d'une arme blanche et de ce qui serait apparenté à un bidon d'essence», détaille Yves Lefebvre, secrétaire général Unité SGP-police Force ouvrière.

Les services de déminages sont arrivés rue des Petites-Ecuries.

Un individu affirmant être armé d’une bombe a retenu deux personnes en otage dans le Xe arrondissement de Paris pendant près de quatre heures. Il aurait demandé que l’ambassade d’Iran soit contactée «afin de donner un texte au gouvernement français». L'assaut a été donné et les deux otages ont été libérés un peu avant 20h. «Un était aspergé d'essence», a précisé la préfecture de police.

Selon Le Parisien, l’assaut a été donné en deux temps. Un robot lanceur d’eau a été envoyé en premier lieu, considérant que le preneur d’otage et un otage étaient aspergés d’essence. La BRI est ensuite intervenue et a interpellé le forcené. Celui-ci n'a pas opposé de résistance.

Débutée vers 16h, la prise d’otages s'est déroulée près des locaux d'une agence de publicité située au 45 rue des Petites-Ecuries. «La situation est très confuse», confiait une source policière à l'AFP, avant que des négociations ne soient entamées.

Un important dispositif a été mis en place, le quartier bouclé et fermé à la circulation.

Les personnes sur place ont été mises à l'abri dans les immeubles et commerces. La Brigade de recherche et d'intervention (BRI) s'est rendue sur les lieux, accompagnée de la Compagnie de sécurisation et d’intervention (CSI) et des services de déminage.

L'individu aurait fait savoir qu'il était armé d’une bombe et d’une arme de poing, et prétendu détenir trois personnes, dont une blessée grave. Il aurait également prévenu qu’il ne voulait voir aucune voiture de police dans les environs. L'individu a également affirmé qu'il avait un complice armé à l'extérieur du bâtiment.

Le caractère terroriste de la prise d'otage serait pour l'heure écartée. D'après Yves Lefebvre, secrétaire général Unité SGP-police Force ouvrière, interrogé par RT France, il faudra toutefois attendre pour connaître ses motivations. La direction régionale de la police judiciaire de Paris a été saisie.