Alors qu'il prenait part à la manifestation du 22 mai à Paris à l'appel de l'intersyndicale, opposée à la politique du gouvernement sur le service public, le premier secrétaire du Parti socialiste (PS) Olivier Faure a été la cible de slogans hostiles, le forçant à se déplacer en toute hâte.
«A bas les socialos», «casse-toi», peut-on entendre dans les vidéos qui circulent sur Twitter, où les noms d'oiseaux volent. Olivier Faure est alors pressé par son entourage de quitter, séance tenante, l'endroit où il se trouve peu après avoir donné une interview.
Interrogé par l'AFP, l'entourage d'Olivier Faure a assuré qu'il n'avait pas été exfiltré de la manifestation, comme lors de celle du 1er mai, mais qu'il avait «dû se déplacer de quelques mètres dans la manifestation».
«Ce sont quelques zozos», a encore minimisé l'entourage du premier secrétaire du PS.
La scène confirme en tout cas que les personnalités politiques de centre-gauche ne sont pas toujours les bienvenues lors des manifestations syndicales. Elle ne manque par ailleurs pas d'interroger sur le bilan du PS dans le domaine social, notamment après la présidence de François Hollande, dont le bilan reste entaché par les manifestations contestant la Loi El Khomri.