Mardi 22 mai
Alors que le rassemblement est terminé depuis plusieurs heures, la préfecture de police de Paris annonce que 101 personnes ont été arrêtées dans un lycée occupé, l'établissement Arago (XII arrondissement). Selon la préfecture elles ont «dans un premier temps [été arrêtées] pour contrôle d'identité».
Après dispersion du cortège, plusieurs dizaines de personnes avaient pénétré dans cet établissement, avant d'en être évacuées par les forces de l'ordre.
24 personnes ont en outre été interpellées en marge de la manifestation.
Les derniers manifestants convergent vers la place de la Nation.
Un sapeur pompier de Seine et Marne explique sa présence dans le cortège.
Un canon à eau a été utilisé contre des manifestants. Le cortège n'est pas encore arrivé à Nation, en raison notamment des intempéries qui frappent la capitale française.
Selon un nouveau bilan fourni par la préfecture de police de Paris, 17 personnes ont été interpellées pour «participation à un groupement violent».
Malgré la météo peu clémente, certains continuent à battre le pavé à l'image des cheminots de Sud-Rail qui déplient une banderole sous les vivats des manifestants.
Un violent orage éclate à Paris contraignant une partie des manifestants à quitter le cortège.
D'après un comptage réalisé par le cabinet Occurrence, 16 400 personnes ont pris part à la manifestation de ce 22 mai à Paris.
Avant l'arrivée du cortège sur la place de la Bastille, des dizaines de manifestants, dont certains cagoulés, ont saccagé des abribus et brisé plusieurs vitrines de magasins au niveau de la rue de Lyon (XIIe arrondissement). Ils ont par ailleurs jeté des projectiles sur les forces de l'ordre. Selon la police, sept personnes ont été interpellées.
Le mobilier urbain a été la cible des casseurs.
Les CRS tentent d'intervenir pour mettre fin aux débordements.
De premiers affrontements ont éclaté entre les forces de l'ordre et des individus cagoulés.
Les vitrines commencent à partir en éclats sur le trajet de la manifestation, ici un magasin vandalisé rue de Lyon à Paris.
«Les privilégiés se trouvent dans les banques et dans les grandes entreprises, ce sont les actionnaires des grosses boîtes» : au micro de RT France, une manifestante hospitalière dénonce «une politique pour diviser». Mais elle prévient : «Nous, on ne marche pas dans la combine.»
Un journaliste signale des provocations de la part d'individus cagoulés face aux CRS dans le cortège parisien.
Les manifestants déterminés font valoir la convergence des luttes et adressent un message en forme d'avertissement au gouvernement : «La rue est dans la rue [...] On va bientôt te rattraper, bonne fin de journée Macron.»
Selon Yahoo Actualités, le premier secrétaire du Parti socialiste (PS), Olivier Faure a dû quitter le cortège de la manifestation après avoir été la cible de slogans hostiles.
Les hospitaliers sont mobilisés depuis plusieurs semaines et ne manquent pas une occasion de faire valoir leurs arguments contre la politique du ministre de la Santé, Agnès Buzyn.
Selon les informations de l'AFP, des manifestations ont été organisées dans d'autres grandes villes françaises, notamment à Marseille, où facteurs, étudiants, enseignants et retraités ont défilé dans la matinée, de même qu'à Lyon, où ils étaient 4 500 selon la police.
Souvent rejoints par des étudiants, des lycéens ou des cheminots, les fonctionnaires étaient 4 300 à Nantes, 2 500 à Grenoble, 2 700 à Caen, 2 000 à Limoges, 2 200 à Périgueux, 2 800 à Rennes ou encore 500 à Auch, selon la police.
«Des nouilles encore pour les fonctionnaires, des couilles en or pour les actionnaires», scandaient des manifestants à Brest.
Des internautes relèvent la présence d'individus cagoulés au sein du cortège parisien.
Costumes bigarrés faisant référence à la culture populaire (ici à la série Casa de papel) et fumigènes colorés, les manifestants sortent le grand jeu.
Enseignants et hospitaliers ont répondu présents à l'appel de l'intersyndicale pour venir dénoncer la politique «ultralibérale» du gouvernement dans le domaine des services publics. Les manifestants suspectent que cette politique mènera à des «privatisations».
Le reporter de RT France est présent à la manifestation intersyndicale et interprofessionnelle place de la République à Paris.
Au démarrage de la manifestation, la place se remplit peu à peu.
Luc Berille, secrétaire national de l'UNSA, livre son analyse concernant l'appel à l'union nationale lancé par les syndicats.
A Paris, la manifestation démarre.
Parmi les manifestants, un cortège de l'université de Tolbiac.
A quelques instants du début de la manifestation à Paris, Marise Dantin, secrétaire CGT de l'hôpital Cochin s'est exprimée sur RT France.
A Boulogne-sur-mer, c'est sous le soleil que le cortège avance. Ce dernier est en partie composé de manifestants portant des gilets de sécurité symbolisant une partie du monde du travail.
A Montpellier, les drapeaux d'organisations syndicales colorent la place sur laquelle les manifestants se sont donné rendez-vous.
A Caen, des soldats du feu ont rejoint le cortège dénonçant sur leur banderole «la main d’œuvre pas chère et précaire».
Au-delà de l'opposition à la réforme de la SNCF, c'est pour défendre la fonction publique dans son ensemble qu'une mobilisation unitaire est organisée au niveau national ce 22 mai. Portes fermées, services au ralenti ou encore avions cloués au sol : les perturbations se font ressentir dans plusieurs secteurs. Les rassemblements ont commencé en début de journée aux quatre coins de la France.