Le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian a prévenu le 14 avril qu'«il y aurait une autre intervention» militaire en cas de nouvelle attaque chimique en Syrie, après les frappes occidentales de la nuit du 13 au 14 avril dans ce pays.
«Sur la question de l'arme chimique, il y a une ligne rouge qu'il ne faut pas franchir et si d'aventure elle était refranchie, il y aurait une autre intervention», a déclaré le ministre sur la chaîne BFMTV, ajoutant : «Mais je pense que la leçon sera comprise.»
Il a précisé par ailleurs que la visite fin mai du président Emmanuel Macron en Russie, soutien de Damas, n'était «pas remise en cause».
Aucune preuve de l'utilisation d'armes chimiques n'a été apportée
Aucune preuve formelle n'est à ce jour venue étayer les accusations occidentales d'utilisation le 4 avril d'armes chimiques à Douma – qui était alors le dernier bastion rebelle islamiste de la Ghouta, près de Damas – par le gouvernement syrien. Aucune enquête indépendante n'a en outre été à ce jour menée sur place.