Financement libyen : deuxième jour de garde à vue pour Nicolas Sarkozy

Financement libyen : deuxième jour de garde à vue pour Nicolas Sarkozy© Eric Feferberg Source: AFP
L'ancien président de la République Nicolas Sarkozy aux côtés de Brice Hortefeux le 25 novembre 2010 à Mayet-de-Montagne.
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Alors que l'ancien ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux est sorti de son audition le soir du 20 mars, la garde à vue de l'ancien président de la République a repris le matin du 21 mars dans le cadre du financement libyen présumé de sa campagne.

L'ancien chef de l'Etat Nicolas Sarkozy a repris ce 21 mars dans la matinée sa garde à vue à Nanterre, dans le cadre de l'enquête sur des soupçons de financement par la Libye de Mouammar Kadhafi de sa campagne présidentielle de 2007. Il est arrivé peu avant 8h dans les locaux de l'office anticorruption.

La veille, la garde à vue de l'ex-président de la République s'était terminée avant minuit, il avait alors pu regagner son domicile.

L'ex-ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux est lui sorti de son audition le 20 mars dans la soirée après avoir été entendu toute la journée. Il n'avait pas été placé en garde à vue du fait de son immunité parlementaire en tant que député européen.

La position inconfortable des Républicains

Dans les rangs de majorité LR, la famille politique de Nicolas Sarkozy, la gêne est perceptible. Difficile pour certains de dénoncer un acharnement contre l'ex-chef de l'Etat tout en réclamant la démission de Gérald Darmanin, accusé de viols. «Arrêtons de parler de boîte noire, de cabinet secret, d’acharnement. Moi, j'ai confiance en la justice de mon pays», a par exemple commenté le député Philippe Gosselin. «Nous devons tenir un principe simple, qui est celui de la présomption d'innocence, en tout lieux, en toute circonstance et quels que soient les personnes mises en cause», a pour sa part expliqué Damien Abad, élu de l'Ain, dans les couloirs de l'Assemblée nationale. 

Pourtant, dans les rangs du parti, certains dénoncent un acharnement. Nadine Morano avait par exemple dénoncé le 20 mars sur l'antenne de RT France «un traitement très particulier» de la justice. «J’observe que [Emmanuel] Macron est en chute libre dans les sondages, que les retraités sont excédés par la CSG […] puis d’un coup, on nous sort : "Nicolas Sarkozy est mis en garde à vue". Il y a des concordances qui sont un petit peu bizarres», a-t-elle ajouté.

Le président des Républicains Laurent Wauquiez a lui dénoncé une garde à vue «humiliante et inutile», tout en expliquant faire «confiance à la justice». Christian Jacob, qui dirige le groupe LR à l'Assemblée nationale, a pour sa part trouvé «incompréhensible» le placement en garde à vue de l'ex-chef de l'Etat, dénonçant un «acharnement de la justice».

Lire aussi : Morano furieuse, Collard prudent : premières réactions à la garde à vue de Nicolas Sarkozy

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