Le 10 mars, plusieurs centaines de manifestants pro-kurdes ont défilé sur les Champs-Elysées à Paris, armés de pancartes représentant le président turc couvert de sang et de slogans «Erdogan assassin !»
Dans le cortège, les protestataires affichaient des drapeaux de la milice kurde du YPG, frappée par des bombardements de la Turquie, qui la considère comme terroriste, à Afrin en Syrie. «Afrin n'est pas seul. L'impérialisme et le fascisme de l'Etat turc ne passeront pas», pouvait-on encore lire sur les banderoles.
Les manifestants ont notamment réclamé l'arrêt des frappes turques à Afrin.
Une manifestation similaire a eu lieu le même jour sur la Grand place de Bruxelles, où la police a dispersé la foule.
Depuis le 20 janvier 2018, la Turquie mène une virulente campagne de bombardements des forces kurdes à Afrin, en Syrie. Des milices pro-Damas ont été envoyées par le gouvernement syrien pour protéger les Kurdes de ces frappes.
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