«On nous a demandé de préparer un groupe de personnes que nous formons en ce moment, qui partira en France pour démanteler l’équipement de communication et de gestion embarqué par la Russie à bord des Mistral», a déclaré une source du complexe militaire russe.
Auparavant la compagnie russe «Sistemi oupravlenia» (Systèmes de gestion) qui avait été chargée du développement des systèmes de communication et de gestion a précisé que l’équipement à bord des Mistral était universel et pouvait être utilisé à bord d’autres navires militaires russes.
Le contrat sur la livraison de deux porte-hélicoptères de type «Mistral» a été conclu entre la société française DCNS/STX et Rosoboronexport en 2011. Le premier navire devait être remis à la Russie en novembre 2014, mais ne l’a pas été.
Le 11 mars 2015, le Premier ministre Manuel Valls a déclaré que la France a renoncé à livrer les Mistral à la Russie et est prête à en assumer les conséquences financières.
L’adjoint du président russe sur la coopération militaire et technique Vladimir Kozhine a souligné ces derniers jours que la somme finale des dommages et intérêts de non-exécution du contrat était toujours en discussion. Selon des estimations préliminaires, cette somme pourrait s’élever à trois millions d’euros.