Dans le Xe arrondissement de la capitale, autour de la rue du Faubourg-Saint-Denis, les communautés kurde et turque se côtoient quotidiennement. L'offensive de l'armée turque dans la province d'Afrin en Syrie contre les combattant kurdes des Unités du peuple (YPG) ne semble pas menacer cette cohabitation pacifique.
«Ça se passe très bien», témoigne un restaurateur d'origine kurde qui poursuit : «La guerre, c'est très loin [...] la guerre, c'est eux qui l'ont décidée, c'est eux qui doivent trouver la solution». «Il y a beaucoup d'embrouilles ici mais pas comme en Turquie», témoigne pour sa part un jeune du quartier.
Berivan, militante kurde, veut quant à elle faire la part des choses et faire la différence entre le peuple et le gouvernement turcs. «Nous avons un problème avec le gouvernement d'Erdogan, nous n'avons en aucun cas un problème avec le peuple turc», souligne-t-elle.
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