France

Marine Le Pen voulait son hologramme comme Jean-Luc Mélenchon... mais se l'est vu refuser

Impressionnée par la démultiplication de Jean-Luc Mélenchon grâce à son hologramme, Marine Le Pen avait sollicité la même société que lui pour bénéficier de cette technologie. Considérant que cela nuirait à son image, l'entreprise a refusé.

Si l'hologramme de Jean-Luc Mélenchon a pu être décrit comme n'étant qu'un gadget médiatique, certains semblent au contraire lui avoir trouvé un intérêt tout particulier, à l'instar de Marine Le Pen.

 Le Parisien, dans son édition du 19 novembre, révèle que la candidate du Front national (FN) avait elle aussi sollicité, sans succès, la société Videlio, qui avait réalisé la prouesse de démultiplier le candidat de la France insoumise lors d'un de ses meetings en février.

En effet, Videlio, entreprise basée à Gennevilliers, explique avoir refusé de réaliser la même prestation pour Marine Le Pen. Guillaume Durieux, le directeur général de l'entreprise, justifie sa décision avec «une question d'image», l'ayant conduit à décliner la demande du FN.

L'hologramme de Jean-Luc Mélenchon avait suscité un certain engouement, au moment où les intentions de vote en sa faveur commençaient à croître fortement – une dynamique qui devait lui permettre de talonner François Fillon au soir du premier tour, sans toutefois lui permettre de dépasser le candidat de la droite, ni Marine Le Pen.