«Dire au président des riches ce qu'on pense» : 1 800 personnes à la «marche sur l'Elysée» (VIDEO)

- Avec AFP

«Dire au président des riches ce qu'on pense» : 1 800 personnes à la «marche sur l'Elysée» (VIDEO)© Ruptly TV
Une manifestante fait face à la police
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A Paris, plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées pour protester contre les réformes mises en œuvre par Emmanuel Macron. Quelques dégradations ont été enregistrées, et les vitres de l'ambassade d'Arabie saoudite, ont été brisées.

Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées à Paris le 18 octobre pour une «marche sur l'Elysée», qui a pris fin à plusieurs centaines de mètres de la résidence présidentielle. Leur but était de protester contre la politique d'Emmanuel Macron,qu'elles jugent anti-sociale. Les manifestants ont notamment dénoncé la baisse des emplois aidés ou encore les réformes du Code du travail et de l'impôt sur la fortune (ISF).

Cette marche, qui répondait à l'appel du Front social, une coordination de sections syndicales (CGT, SUD, CNT, Unef), de collectifs et d'associations (Droit au logement, Droits devant...), a rassemblé environ 3 000 personnes, selon les organisateurs, et 1 800 selon la préfecture de police.

Scène peu banale, une manifestante, seins nus, a fait face à la police.

Auteur: RT France

«On va dire au président des riches ce qu'on pense de tous les dégâts qu'il est en train de provoquer en France», avait lancé au micro Romain Altmann d'Info-com CGT, en début de manifestation. 

«Il y en a ras-le-bol de subir, on est trop loin de l'unité et c'est cette unité qu'on est venus chercher aujourd'hui», avait ajouté Mickaël Wamen (CGT Goodyear). 

Dans le cortège, coloré et festif, des banderoles proclamaient : «Marchons sur l'Elysée. Point final au pouvoir des riches !», «S'unir pour ne plus subir», «Tous ensemble contre la casse sociale», ou encore «Contre Macron et son monde, prenons la rue !».

Drapeaux, fumigènes, fanfare et slogans ont animé le cortège peuplé de nombreux syndicalistes et militants politiques de gauche, principalement de la France insoumise (LFI) et du Nouveau parti anticapitaliste (NPA). Eric Coquerel, député LFI de Seine-Saint-Denis, comptait parmi les manifestants.

Une centaine de militants antifas, autonomes et anticapitalistes s'étaient placés en tête de cortège.

La manifestation n'a donné lieu à «aucun incident majeur, hormis une dizaine de dégradations (vitrines, distributeurs de billets)», selon un communiqué de la préfecture de police, précisant que les images de vidéosurveillance de la manifestation seraient étudiées pour «identifier les auteurs de ces faits et engager à leur encontre les procédures appropriées». 

Des vitres brisées, dont celles de l'ambassade saoudienne

Des vitres d'agences bancaires ont été brisées, ainsi que celles de l'ambassade d'Arabie saoudite, selon un journaliste de l'AFP.

Le Front social, qui juge trop timide l'opposition des confédérations syndicales au gouvernement, avait organisé une manifestation pour s'opposer au programme d'Emmanuel Macron, qui avait dégénéré dès le lendemain de la présidentielle.

Les initiateurs du mouvement vont inviter, le 22 novembre à Paris, l'ensemble des syndicats, partis et associations hostiles au gouvernement, pour convenir d'une date et d'un lieu pour rassembler les mécontentements, selon l'AFP.

Il faut que ce soit «le début d'une bagarre prolongée», celle de la «grève générale interprofessionnelle», selon Gaël Quirante de Sud-PTT. «On peut gagner et on va gagner !», a-t-il affirmé en fin de manifestation.

Le 16 novembre, 80 000 personnes selon la police ont battu le pavé partout en France contre les réformes du gouvernement, à l'appel d'organisations syndicales (CGT, FO, Solidaires, FSU) et de jeunesse (Unef, UNL, Fidl). C'est près de trois fois moins que lors de la première journée de contestation contre les ordonnances réformant le code du travail, le 12 septembre (223 000).

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