Le 13 novembre 2015, les attentats d'Ile de France qui ont fait un total de 130 morts et plus de 400 blessés, dans la salle de concert du Bataclan, les terrasses des Xe et XIe arrondissements de Paris et aux abords du Stade de France. Deux ans après, RT France est allé à la rencontre des Parisiens pour leur demander quelle influence ces événements dramatiques avaient eu dans leur vie de tous les jours.
Arrêter de vivre c'est donner crédit [aux terroristes], et je me refuse à ça
«Ca n'a rien changé. Arrêter de vivre c'est donner crédit [aux terroristes], et je me refuse à ça», explique une femme pleine de convictions.
Pour d'autres en revanche, la peur s'est insidieusement glissée dans leur esprit. «[Les terroristes] ne vont pas nous lâcher», déplore un jeune homme qui assure ne plus se sentir en sécurité nulle part. Un sentiment partagé par une jeune Parisienne, qui confie faire «vraiment plus attention». «Je ne prends pas le métro, j'essaye de ne pas penser [à de possibles attentats], mais c'est quand même un peu là», avoue-t-elle, estimant que l'ambiance dans la capitale avait changé depuis ces attaques mortelles.
Aux Champ-de-Mars, dès qu'il y a un petit bruit les gens s'affolent rapidement
Un ressenti partagé par un autre passant qui fait remarquer : «Au Champ-de-Mars, dès qu'il y a un petit bruit, les gens s'affolent rapidement.» Et l'intéressé de conclure sur une note plus optimiste : «Mais ça n'a rien changé à mon mode de vie.»