France

Huit interpellations dans le cadre de l'enquête sur l'incendie de la gendarmerie de Meylan

L'incendie criminel qui a visé la brigade de gendarmerie de Meylan dans l'Isère, dans la nuit du 25 au 26 octobre, a été revendiqué par un groupe de femmes sur un site proche des milieux anarcho-libertaires.

Huit personnes ont été interpellées dans le cadre de l'enquête sur l'incendie volontaire à la gendarmerie de Meylan le 26 octobre, rapporte l'AFP, citant une source proche du dossier.

Selon le quotidien régional Le Dauphiné Libéré, ces arrestations ont été effectuées à Meylan, Grenoble et La Tronche et auraient été réalisées dans «les milieux de la petite délinquance» et non dans les milieux anarcho-libertaires initialement suspectés. 

Des incendies pourtant revendiqués par le milieu anarcho-libertaire de Grenoble

Cet incendie, comme celui du 21 septembre, avait été revendiqué quelques jours plus tard sur un site proche des milieux anarcho-libertaires.

Selon une information du journal Libération, la revendication a été postée le 31 octobre au soir sur la plateforme d’information participative et alternative Indymedia Grenoble, mais aussi sur Attaque, blog anarchiste qui dit se consacrer à la «chronique de la guerre sociale en France».

Dans un long texte, un groupe de femmes affirmait «lutter contre le sexisme» et «contre le genre» et expliquait leur action par une «envie de revanche». «Nous avons ciblé les voitures privées des flics, au détriment des quelques sérigraphiées, parce qu'on avait envie de s'attaquer plutôt aux individus qui portent les uniformes qu'à leur fonction, plutôt à leurs biens personnels qu'à leurs outils de travail», se sont-elles justifiées.

Ces deux incendies s'ajoutent à une série de précédentes attaques contre des institutions publiques dans la région revendiquée par la mouvance anarcho-libertaire, traditionnellement très implantée à Grenoble. 

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