France

Vaste opération antiterroriste internationale en France et en Suisse, plusieurs interpellations

Dans la matinée du 7 novembre, des forces de police, avec l'appui du Raid, ont interpellé dix personnes entre 18 à 65 ans dans le cadre d'une enquête antiterroriste menée dans les Alpes-Maritimes, en banlieue parisienne et jusqu'en Suisse.

Selon une information du journal Le Parisien, sept personnes âgées de 18 à 65 ans ont été interpellées dans la matinée du 7 novembre dans les Alpes-Maritimes, à Menton et Aix-en-Provence, et en banlieue parisienne, dans le Val-de-Marne.

L'AFP ajoute que l'opération s'est étendue jusqu'en Suisse et que dix personnes ont été arrêtées. L'agence de presse Reuters confirme par ailleurs que le ministère public suisse a annoncé une arrestation sur son territoire et que les procureurs chargés de l'enquête ont précisé qu'il n'y avait pas de lien avec la préparation d'une attaque sur le sol suisse.

Ces personnes participaient à un groupe de discussion sur la messagerie cryptée Telegram – application mobile fréquemment utilisée par les djihadistes – dans lequel elles tenaient «des propos inquiétants», selon des sources proches de l'enquête, citées par l'AFP. «[Cette opération antiterroriste] vise à permettre de préciser les contours des projets qu'ils nourrissaient», a ajouté une source judiciaire.

Cette importante opération antiterroriste a été menée, avec l’appui du RAID, par les policiers de la sous-direction antiterroriste (SDAT), de la Direction interrégionale de la police judiciaire de Marseille et de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI).

Les forces de l'ordre agissent dans le cadre d’une enquête préliminaire ouverte en mai dernier par la section antiterroriste du parquet de Paris pour «association de malfaiteurs en vue d’une entreprise terroriste».

Le Parisien révèle en outre que, d'après leurs informations, «un projet d’attentat pourrait avoir été déjoué car l’intention semblait matérialisée».

Les enquêteurs évoquent également des «conversations inquiétantes» entre les suspects, notamment sur les réseaux sociaux. Selon une information de BFMTV, certains des individus ont des liens familiaux, «deux fratries» ont en effet été évoquées.

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