Economie

Pour réduire les coûts, le CHU de Montpellier teste l'autopsie... en visioconférence

Le CHU de Montpellier a annoncé le 6 novembre qu'une autopsie avait été réalisée et suivie à distance par des enquêteurs aveyronnais. Ce dispositif doit permettre aux officiers de police de ne pas se déplacer et donc de réduire ainsi les dépenses.

Une autopsie par visioconférence ? Cela semble désormais possible. C'est en tout ce qu'a fait savoir le Centre hospitalier universitaire (CHU) de Montpellier (Hérault) le 6 novembre, annonçant qu'une autopsie avait été réalisée, sous la surveillance «à distance» d'enquêteurs se trouvant dans l'Aveyron. 

Le parquet général de Montpellier a également participé à cet «essai grandeur nature et en réel», selon le CHU, qui présente ce système de visioconférence comme une «première européenne». 

Ce système doit permettre une réduction du coût des transports pour les enquêteurs, un enregistrement et un revisionnage, une réduction des délais de prise en charge et la possibilité de solliciter des experts éloignés géographiquement, souligne l'hôpital.

Le dispositif a été testé par le professeur Eric Baccino, responsable du département de médecine légale au CHU de Montpellier, dont l'unité médico-judiciaire et l'institut médico-légal viennent d’être entièrement rénovés. 

Ce département, situé au sein de l'Hôpital Lapeyronie, est partagé entre la médecine légale clinique (2500 consultations de victimes vivantes), l'Institut médico-légal (600 autopsies annuelles) et la chambre mortuaire.

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