Rassemblant des personnes de mouvances diverses et variées, certains portant le masque des «Anonymous», d’autres militants de mouvements altermondialistes, cette foule hétérogène a répondu à un appel lancé sur internet, invitant les gens à se rassembler place de la Concorde avant de féfiler vers l’Assemblée nationale, toujours avec l’objectif de renverser le pouvoir en place.
Ils ont été jusqu’à 500 selon le site agenceinfolibre, qui suit de près les actions du «Mouvement du 14 juillet».
C’est finalement à proximité de la gare du Nord puis de Beaubourg que «près de 300 personnes ont été interpellées, dans le calme», en fin d’après-midi, apprend-on de sources policières, afin de vérifier l’identité des participants.
A en juger par cette vidéo diffusée par agenceinfolibre, toutes les interpellations ne se sont pas déroulées «dans le calme», comme l'a indiqué la police.
La manifestation n’ayant pas été déclarée, elle est donc considérée par les autorités comme illégale.
Sur son site internet, le «Mouvement du 14 juillet» appelait au «devoir d’insurrection» en France pour qu'un «nouveau gouvernement remplace l'ensemble des politiciens actuels dès le 14 juillet».
«On se rassemblera place de la Concorde où se terminent les défilés ce jour-là. (...) Les forces militaires auront un choix à faire, et on espère bien qu’elles vont nous rejoindre. Ensuite, on prendra le contrôle des bâtiments stratégiques: Élysée, Matignon, palais du Luxembourg et Assemblée nationale», avait annoncé Myriam Vouters, porte-parole du mouvement au magazine les Inrockuptibles.