France

53% des Français estiment que la politique d'Emmanuel Macron bénéficie aux plus aisés

Un sondage réalisé pour le journal Libération révèle que pour 53% des Français la politique menée par Emmanuel Macron bénéficie aux plus aisés. 60% des sondés trouvent également que la réforme du droit du travail va accroître la précarité.

Un sondage publié le 18 septembre par le quotidien Libération révèle que pour 53% de Français la réforme du Code du travail ne bénéficiera qu'aux personnes les plus aisées.

La réforme favorisera les licenciements pour 68% de Français

12% des sondés estiment que cette réforme bénéficiera aux classes moyennes et seulement 11% aux catégories populaires.

Le droit du travail n'est pas assez protecteur en l'état actuel selon 55% des sondés et, pour 68% des Français, la réforme du gouvernement d'Emmanuel Macron favorisera les licenciements. Par ailleurs, 60% pensent qu'elle augmentera la précarité des salariés.

6% des sondés trouvent le gouvernement «de gauche»

Plus d'un sondé sur trois dit soutenir la manifestation du 21 septembre à l'appel de la Confédération générale du travail (CGT), Solidaires et la Fédération syndicale unitaire (FSU).

Mais, avec un total de trois manifestations différentes au cours du mois de septembre, en comptant celle organisée par le parti de La France insoumise (LFI) le 23 septembre, 63% de Français trouvent que le front syndical «ne se montre pas très uni contre la politique du gouvernement» d'Emmanuel Macron.

Enfin, à en croire ce sondage, 43% des Français trouvent que la politique économique du gouvernement est de droite, tandis que seulement 6% l'estiment de gauche.

Une baisse de popularité jamais vue, mais «il ne faut surtout pas que ça nous arrête»

Au micro de Sud radio, le député LREM de Paris Stanislas Guerini a déclaré le 18 septembre que la baisse significative de la cote de popularité d'Emmanuel Macron dans les sondages ne devait «surtout pas» arrêter le gouvernement, appelant «au contraire» à «continuer à avancer, mieux expliquer». Il a estimé que «la pire des réactions ce serait de se sentir interdit, bloqué par rapport à ça». Le député s'est également félicité «d'être derrière un président de la République qui ne recule pas».

En deux mois, le chef de l'Etat a baissé au plus bas niveau d'un président en début de mandat, avec 32% de jugements favorables sur son action, contre 42% en juillet, selon un sondage Ipsos-Le Point publié le 13 septembre.

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