En déplacement à Toulouse, le président de la République a été interrogé par un journaliste lui demandant s'il regrettait d'avoir qualifié de «fainéants», de «cyniques» et d'«extrêmes» les opposants à ses réformes. Emmanuel Macron a alors répondu : «Absolument pas.»
«Les gens ont tort de déformer pour créer de fausses polémiques», a-t-il précisé.
«On ne peut pas faire avancer notre pays si on ne dit pas les choses en vérité. Mais il faut écouter complètement les discours avec beaucoup de calme, avec beaucoup d'apaisement», a poursuivi Emmanuel Macron.
«Mon discours était très clair», a-t-il affirmé, en précisant que, avec le mot «fainéants», il avait dénoncé «tous celles et ceux qui pensent qu'on ne doit pas bouger en Europe et en France», contredisant ainsi la version de Christophe Castaner selon laquelle le président avait visé «la posture de la fainéantise» de «ceux qui n'ont pas eu le courage de faire les réformes nécessaires».
Ces propos,ont suscité de vives réactions, notamment à gauche, alors que la CGT appelle à la mobilisation le 12 septembre contre la loi travail.