France

Après son agression, Jean-Vincent Placé renonce à se présenter aux prochaines sénatoriales

Jean-Vincent Placé, sénateur de l'Essonne et ancien secrétaire d’Etat, qui avait été agressé dans la nuit du 2 au 3 septembre à Paris, a décidé de ne pas se représenter au Sénat lors des élections du 24 septembre. 

Jean-Vincent Placé, sénateur de l'Essonne, a décidé de ne pas se présenter à sa réélection lors des prochaines élections sénatoriales du 24 septembre, selon les confidences qu'il a faites dans les colonnes du Figaro le 7 septembre

«Ce n'est pas par dépit ni par lassitude, mais en approchant la cinquantaine, je m'interrogeais et souhaitais passer à une autre vie. J'ai donc décidé de marquer une pause, peut-être sera-t-elle définitive, je ne sais pas encore. Je n'ai pas de plan défini sur le plan professionnel mais il faut aussi écouter ce que disent les gens. Il y a une aspiration à changer les pratiques, un souci de renouvellement. Je ne serai pas candidat aux élections sénatoriales», a-t-il déclaré.

«Je trouve que la situation actuelle est extrêmement confuse et je n'ai pas envie de soutenir le régime en place», a-t-il ajouté auprès de l'AFP.

Pour autant, Jean-Vincent Placé n'abandonne pas totalement la politique puisqu’il garde son mandat de conseiller régional d'Ile-de-France.

Jean-Vincent Placé avait évoqué une possible interruption dans sa vie politique après avoir été agressé dans la nuit du 2 au 3 septembre par trois individus qui lui ont dérobé son téléphone portable, sa montre d'une valeur de 7 000 euros et sa carte bleue. Souffrant au dos et au visage, il s'était vu prescrire une incapacité totale de travail (ITT) de six jours.

En 2011, Jean-Vincent Placé avait été élu au Sénat, où il a présidé le groupe écologiste pendant quatre ans, avant d'entrer au gouvernement en fin de présidence Hollande, au poste de secrétaire d'Etat chargé de la Réforme de l'Etat et de la Simplification.

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