France

Face à la polémique, l'Elysée devra s'expliquer sur le statut de Brigitte Macron

L'Elysée s'exprimera sur le rôle public de l'épouse du président dans un communiqué, suite à la polémique suscitée par le projet de lui conférer un statut clairement défini. Une pétition contre ce projet a recueilli plus de 200 000 signatures.

«Le candidat Emmanuel Macron avait promis pendant la campagne présidentielle de clarifier ce rôle et d'en finir avec l'hypocrisie concernant le conjoint du chef de l'Etat», rapporte l'AFP qui cite l'entourage de l'épouse du chef de l'Etat.

Un communiqué de presse devrait notamment préciser le nombre de collaborateurs à disposition de l'épouse du chef de l'Etat, ce qui n'a jamais été fait dans le passé.

«Brigitte Macron joue un rôle, a des responsabilités. Nous voulons de la transparence et encadrer les moyens dont elle dispose», a tweeté Christophe Castaner, le porte-parole du gouvernement.

Dans le même temps, il n'y a pas de budget spécifique attribué à Brigitte Macron qui ne sera pas rémunérée et aucune modification de la Constitution n'est envisagée, selon des proches du dossier.

L'épouse du chef de l'Etat «n'aura pas de rôle politique mais un rôle public» : représentation, réponse à la centaine de courriers qu'elle reçoit quotidiennement, actions personnelles...

Brigitte Macron est aujourd'hui entourée d'un directeur et d'un chef de cabinet, respectivement Pierre-Olivier Costa et Tristan Bromet. Elle dispose en outre d'une assistante. «Elle reçoit plus de 200 lettres par jour et maintient ce lien avec les Français dans la plus grande discrétion», a encore tweeté Christophe Castaner. 

Une pétition «contre le statut de première dame pour Brigitte Macron», a réuni plus de 240 000 signatures en deux semaines sur internet. En revanche, le document qui va paraître dans les prochains jours ne serait pas lié à cette polémique, assure-t-on dans l'entourage de l'épouse du chef de l'Etat. Toujours selon la source, la présidence travaille sur le document en question depuis déjà plusieurs semaines.