Quelques semaines après l'annonce du plan gouvernemental d'élargissement des vaccins obligatoires de trois à 11, une action en justice devrait être intentée en septembre au tribunal de grande instance de Paris contre Sanofi, Pfizer, Eli Lilly et GlaxoSmithKline, des laboratoires français, américains, et anglais.
A la tête de cette action en justice, l'association Autisme Vaccinations, dirigée par Martine Ferguson-André, membre de la commission de santé d'Europe Ecologie-les Verts. Assurant que le développement de l'autisme de son fils est lié aux cinq vaccins qu'il a reçus à l'âge de dix mois, elle espère, avec les co-plaignants, «demander réparation des dommages causés par la vaccination pédiatrique», rapporte Le Parisien.
Le Thiomersal, un adjuvant vaccinal contenant du mercure utilisé comme conservateur jusqu'en 2000 avant d'être retiré du marché, est notamment pointé du doigt par l'association.
Martine-Odile Bertella-Geffroy, ex-juge d'instruction du pôle santé publique du TGI de Paris, soutient cette action. Aujourd'hui avocate, elle conseillera les parties civiles contre les géants de l'industrie pharmaceutique. «Les chiffres de l'autisme qui sont en hausse pourraient s'expliquer par la vaccination. Il faut chercher. On n'est qu'au commencement de notre action. Rien n'est fait», a-t-elle confié au Parisien.
Le quotidien souligne que jusqu'à aujourd'hui, aucune étude n'a établi de lien entre vaccination et développement de l'autisme.
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