France

A peine lancé, le nouveau mouvement de Pécresse essuie des moqueries à cause d'une erreur de logo

Valérie Pécresse vient de lancer Libres !, son mouvement destiné à incarner une droite imperméable au Front national mais forte face à Emmanuel Macron. Mais son équipe semble avoir confondu la cocarde française avec le logo de la Royal Air Force.

Libres !, Le nouveau mouvement lancé par Valérie Pécresse n'a pas même 24 heures d'existence qu'il fait déjà l'objet de nombreuses railleries sur internet. En cause : le logo choisi par l'équipe de communication de la présidente de la région Ile-de-France, qui témoignerait d'une confusion entre la cocarde française et la cocarde britannique, notamment utilisée dans l'aviation militaire d'outre-Manche.

Le logo illustrant le mouvement de Valérie Pécresse est en effet un groupement de cercles concentriques bleu, blanc et rouge, de l'extérieur vers l'intérieur. Or, ce symbole est celui qu'utilise habituellement... la Royal Air Force. La cocarde française est, elle, très similaires, à ceci près que les couleurs sont dans l'ordre inverse.

Joint par le Lab d'Europe 1, l'entourage de Valérie Pécresse assure pourtant que «le logo est un rappel des trois couleurs du drapeau français et n'a pas été pensé comme une cocarde». Il n'en a pas fallu davantage pour que, sur internet, de nombreuses personnes raillent ce qu'ils considèrent d'ores et déjà comme le premier couac de ce tout jeune mouvement.

Pour Robert Ménard, la confusion opérée par Valérie Pécresse n'est rien d'autre que le reflet de la confusion politique qui la caractériserait.

Certains s'en amusent...

... d'autres trouvent ça désolant, et y voient le signe que le mouvement, qui se revendique de l'héritage de Jean-Pierre Raffarin, est voué à l'échec.

Certains fans de Valérie Pécresse se proposent même de l'emmener «faire un petit tour en avion».

D'autres, enfin, daltoniens et anglophiles, ne voient tout simplement pas le problème.

Comme l'explique la présidente de la région Ile-de-France au JDD, Libres ! a pour ambition d'«incarner une droite authentique : ni soumise à Macron ni poreuse avec le FN». Celle qui avait juré d'arrêter la politique si Les Républicains perdaient la présidentielle veut à présent «construire et peser dans le parti sur cette ligne». Si, toutefois, ce projet devait échouer, elle n'exclut pas de quitter le parti.

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