Jean-Marie Le Pen a de nouveau eu gain de cause. La cour d'appel de Paris a confirmé le 7 juillet la condamnation du danseur Brahim Zaibat pour atteinte à la vie privée et au droit à l'image du président d'honneur du Front national. Et elle a substantiellement augmenté les dommages et intérêts provisionnels que le danseur devra verser à Jean-Marie Le Pen, les portant d'un à 3 000 euros.
Brahim Zaibat avait publié en décembre 2015 sur les réseaux sociaux une photo de lui tout sourire aux côtés d'un Jean-Marie Le Pen en pleine sieste dans un avion, avec le commentaire suivant : «Mettez les KO demain en allant tous voter. Pour préserver notre France fraternelle !!!»
Un moment qui relève de l'intimité de la vie privée, a jugé la cour d'appel de Paris, «le sommeil étant, à l'évidence, un moment de relâchement et d'abandon personnel».
Jean-Marie Le Pen avait saisi la justice pour atteinte à la vie privée et au droit à l'image, demandant, outre le retrait du cliché, la somme de 50 000 euros.