«J'ai reçu ma convocation d'exclusion par courrier, comme le Premier ministre, Edouard Philippe, le ministre des Comptes publics, Gérald Darmanin, le député Franck Riester et le secrétaire d'Etat Sébastien Lecornu. Je ne sais pas si je m'y rendrai», a confié Thierry Solère au Parisien Dimanche.
«On me reproche quoi ? D'avoir fait un groupe parlementaire distinct des Républicains ?», s'est interrogé le député des Hauts-de-Seine avant de poursuivre : «Eh bien, si c'est cela, je dis à messieurs Accoyer, Wauquiez et Ciotti qu'ils étaient tous les trois membres du groupe R-UMP, qui avait scindé un temps le groupe UMP à l'Assemblée nationale lors de la précédente législature. Ils n'ont pas été exclus pour autant à l'époque».
Le parti Les Républicains (LR) doit tenir le 10 juillet un bureau politique, au cours duquel l'exclusion des «constructifs» sera discutée.
«Je ne me reconnais pas dans ce vieux monde politique qui classe les élus comme des machines à voter qui votent toujours pour tout ou toujours contre tout. Je ne me sens donc ni dans la majorité ni dans l'opposition. Seulement un homme de droite qui veut en finir avec les postures partisanes et qui ne donne pas pour autant un chèque en blanc au gouvernement», a encore précisé le député.
Concernant son élection à la questure vivement dénoncée par LR, Thierry Solère a expliqué : «J'ai proposé ma candidature pour que cette questure soit ouverte à l'ensemble des groupes minoritaires de l'Assemblée nationale et pas seulement confisquée par un seul groupe, celui de LR. Où est le problème ?»
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