France

L'homme mis en examen pour menaces multiples est un ancien militant de l'Action française

L'identité de l'homme mis en examen après avoir menacé de s'en prendre à des migrants et des djihadistes a été révélée par un groupe de militants antifascistes de Marseille. L'Action française a confirmé qu'il s'agissait d'un de ses anciens membres.

Le jeune homme résidant dans le Vaucluse, arrêté à Vitrolles après avoir exprimé sur internet sa volonté de passer à l'action contre les «blacks», les «racailles» et les «djihadistes», est aussi un ancien membre du mouvement royaliste Action française. 

Le mouvement a confirmé que l'individu, dont l'identité a été révélée sur Facebook par une organisation d'extrême-gauche, était bien un de ses anciens membres ayant quitté le mouvement depuis un «certain temps», le jugeant «trop politique et trop consensuel». 

Très idéologisé, le militant possédait des armes et avait pratiqué le tir. L'enquête semble avoir révélé sa «volonté d'organisation et d'association» en vue de parvenir à ses fins, selon une des sources proches de l'enquête.

Des accrochages entre des militants de l'Action française et des éléments d'extrême-gauche ont eu lieu à Marseille, où le mouvement royaliste se réclamant de Charles Maurras a ouvert un local. Ses militants ont en outre mené une série d'actions politiques, perturbant des réunions publiques et une conférence universitaire sur le Front national (FN). 

«Ni de près, ni de loin, nous n'avons eu vent de ses agissements solitaires», s'est défendu l'Action française Provence, s'abstenant de commenter les faits qui ont valu à son auteur une mise en examen pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, puis un placement en détention provisoire.

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