France

Pour l'archevêque de Strasbourg, la fécondité des musulmans mène au «grand remplacement»

Monseigneur Ravel dresse un parallèle entre la promotion de l'avortement et la fécondité des croyants musulmans, afin de mettre en garde la communauté chrétienne contre le «grand remplacement».

Homme d'Eglise, l'archevêque de Strasbourg Luc Ravel se distingue par son refus obstiné de transiger sur sa liberté d'expression. Dans une interview accordée au quotidien Dernières nouvelles d'Alsace le 2 juillet, le prélat ne s'embarrasse donc pas du politiquement correct.

Il déplore ainsi que l'avortement ne soit pas «concédé mais promu», ce qui lui pose un problème au-delà même de sa foi, parce qu'il dit aimer son pays. L'archevêque, diplômé de l’Ecole polytechnique, estime en effet que «laisser couler la vie avec générosité» est l'indice le plus sûr de «la force d'une nation et d'une civilisation».

Et l'ancien évêque aux Armées et fils de général d'avancer que cette donnée est parfaitement intégrée par les pratiquants de l'islam : «Les croyants musulmans le savent très bien que leur fécondité est telle qu’aujourd’hui, comment ils appellent ça ?... le Grand Remplacement, ils vous le disent de façon très calme, très positive, "mais de toute façon, un jour tout ça, ça sera à nous".»

Celui qui dénonçait dès 2015 «les terroristes de la pensée» avait déjà créé la polémique en comparant les 200 000 victimes de l'IVG aux 17 victimes du  terrorisme, quelques semaines après l'attentat de Charlie Hebdo et de l'Hyper Cacher.

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