Interpellé le 27 juin dans les Bouches-du-Rhône, un homme a été mis en examen le 1er juillet pour «délit d'association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste» et placé en détention provisoire.
Il avait exprimé sur internet sa volonté de passer à l'action contre les «blacks», «racailles», «djihadistes» et «migrants», a précisé une source proche de l'enquête confirmant une information de France Info.
Dans une enquête distincte, un homme de 23 ans a été mis en examen le 1er juillet et écroué après avoir tenté d'acquérir une arme à feu sur un site de jeux vidéo. En garde à vue, il a déclaré avoir envisagé de tuer Emmanuel Macron lors du défilé du 14 juillet sur les Champs-Elysées et vouloir s'en prendre à des «musulmans, juifs, noirs, homosexuels».
Les deux suspects sont proches de l'idéologie d'extrême droite : tous deux ont vanté les actes du néo-nazi Anders Behring Breivik, qui avait tué 77 personnes en Norvège, dont 69 sur l'île d'Utoya, le 22 juillet 2011.
Les deux enquêtes ont été confiées à la Sous-direction antiterroriste.
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