Invité de l'émission Dimanche en politique sur France 3 le 2 juillet, le président de Debout la France (DLF) Nicolas Dupont-Aignan a plaidé pour l'union de la droite : «Je souhaite dialoguer avec [Laurent] Wauquiez, avec [Thierry] Mariani, avec tous ceux des Républicains qui ne vont pas à la soupe avec [Emmanuel] Macron, avec [Florian] Philippot, avec d'autres au Front national.»
Devisant sur la disparition de toute opposition à l'Assemblée, il a fait part de son souhait d'enlever «les défauts du Front national et les défauts des Républicains», pour donner une espérance à «ces millions de Français qui ne veulent pas de la politique de [Emmanuel] Macron».
Soutien de la candidate du Front national (FN) Marine Le Pen au deuxième tour de la présidentielle – après avoir recueilli 4,7% des suffrages au premier tour – l'ancien maire de Yerres estime avoir posé les bases de ce rassemblement.
Et il veut croire que «les milliers d'adhésions» à son parti qui ont suivi l'élection présidentielle en sont le signe. Selon lui, ces adhésions proviennent non seulement d'anciens des Républicains (LR) «qui estiment qu'[il] défend une belle idée de la nation, généreuse» et d'anciens frontistes «qui en ont un peu assez du fonctionnement du FN et de ses excès». Pour le député de l'Essonne, DLF est à même de «rassembler» et d'«unir».
Les objectifs de cette alliance qu'il dessine vont d'ailleurs au-delà d'un simple groupe parlementaire à l'Assemblée nationale : «L'enjeu c'est le programme commun de gouvernement que nous pourrons bâtir pour changer la France et traiter les problèmes des pays à la source au-delà de l'effet de com.»
«Je veux rassembler tous ceux qui croient en la France et ses valeurs, sa civilisation et veulent une autre politique», a-t-il conclu.
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