Tout le monde n’est pas content du choix de l'ex-écologiste François de Rugy comme candidat du groupe LREM au perchoir, le 27 juin, – ce qui lui assure d'être élu dans l'après-midi président de l'Assemblée.
Nombreux étaient ceux qui supposaient que cette candidature serait accordée à une femme. Avec un nombre record de députés femmes, et dans le cadre de la parité hommes-femmes appelée de ses vœux par Emmanuel Macron, cette possibilité semblait pourtant fort probable. En outre, plusieurs cadres de La République en marche (LREM) avaient milité pour l'élection d'une femme à présidence de l'Assemblée nationale, ce qui aurait été une première. Même le porte-parole du gouvernement, Christophe Castaner, avait déclaré que le choix d'une femme pour la présidence de l'Assemblée nationale serait «un symbole fort».
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Mais Brigitte Bourguignon (PS) et Sophie Errante (LREM) partaient avec le handicap de ne pas avoir exercé de poste à responsabilités pendant leur premier mandat. Lors du vote des députés LREM pour désigner leur candidat au perchoir, sur 301 votants, le député de Loire-Atlantique François de Rugy a obtenu dès le premier tour une majorité absolue de 153 voix, contre 59 pour Sophie Errante, 54 pour Brigitte Bourguignon, et 32 pour Philippe Folliot (venu de l'UDI). Il y a eu trois bulletins nuls.
La réaction des internautes ne s’est pas fait attendre, pointant du doigt le renoncement de LREM à désigner une candidate femme. Ainsi, un internaute a nommé François de Rugy «la présidente».
D’autres, similairement, ont plaisanté sur le genre du nouveau président potentiel de l’Assemblée nationale.
Certains utilisateurs de Twitter ont rappelé que les députés LREM avaient dit : «Ce serait formidable une femme au perchoir.»
Des internautes dénoncent le retournement de veste de François de Rugy
Certains internautes ont également pointé du doigt «le retournement de veste» de François de Rugy, qui avait été candidat à la primaire de la Belle Alliance populaire et avait obtenu environ 3,8% des voix au premier tour. En février, il a ensuite annoncé son soutien à Emmanuel Macron pour la présidentielle, plutôt qu'à Benoît Hamon, vainqueur de la primaire socialiste.