Le suspense était extrême, faisant bouillir d'impatiente les internautes. Manuel Valls a finalement annoncé avoir emporté de peu le siège de député de la première circonscription de l'Essonne, pour le second tour des élections législatives du 18 juin, face à son adversaire de la France insoumise (FI) Farida Amrani.
L'ex-Premier ministre se présentait sans étiquette dans cette circonscription d'Ile-de-France, n'ayant pas obtenu l'investiture La République en marche (LREM), ni celle du Parti socialiste (PS).
L'ancien chef du gouvernement a annoncé sa réélection dans une ambiance extrêmement tendue. «Chaque soirée électorale a sa part de tensions, d'énervement, ce qu'il faut attendre c'est simplement que la démocratie s'exprime», a-t-il déclaré à la mairie d'Evry, alors que retentissaient des sifflets et des insultes lui étant adressés.
Il a également fait savoir qu'il comptait être «utile» à la «réussite» du quinquennat Macron.
Des échauffourées ont en outre éclaté dans le bâtiment municipal, des membres de force l'ordre évacuant de force des personnes venues exprimer leur opposition au supposé vainqueur du scrutin.
En outre, le conseiller général communiste de l'Essonne Bruno Piriou a déclaré soupçonner des tricheries dans la première circonscription de l'Essonne.
De plus, le résultat annoncé par Manuel Valls a été contesté par Farida Amrani, qui a elle aussi revendiqué la victoire et a annoncé un recours.