France

Manuel Valls, nettement en tête dans l'Essonne, affrontera Farida Amrani de la France Insoumise

Candidat dans la première circonscription de l'Essonne aux législatives, l'ex-Premier ministre a obtenu 25,45% des voix, ce qui le place en ballottage favorable contre Farida Amrani (17,61%). L'humoriste Dieudonné obtient 3,84% des suffrages.

Manuel Valls est finalement arrivé en tête du premier tour des législatives dans sa circonscription de l'Essonne, obtenant 25,45% des voix. Alors que plusieurs sondages récents le donnaient au coude-à-coude avec Farida Amrani de la France insoumise, cette dernière n'obtient que 17,61% des voix. 

«Malgré la confusion, car je n'avais aucune investiture officielle, et même si j'avais le soutien des militants socialistes et que La République en earche avait décidé de ne pas présenter de candidat face à moi, j'arrive nettement en tête», a déclaré Manuel Valls sur BFMTV alors que les résultats officiels n'étaient pas annoncés. Il a, à cette occasion, rappelé qu'il y avait au total 22 candidats à Evry. 

L'ex-Premier ministre se présentait sans étiquette, tout en se revendiquant de la «majorité présidentielle», après avoir échoué à obtenir l'investiture de La République en marche (LREM). Pour lui faciliter la tâche, le parti du président Emmanuel Macron avait pourtant décidé de ne pas lui opposer de candidat, tout comme le Parti socialiste (PS). 

Face à lui, l'humoriste Dieudonné, dont le suppléant n'était autre que le jeune homme qui avait giflé le Premier ministre en janvier dernier lors d'une visite officielle en Bretagne, a obtenu 3,84% des voix. Le chanteur Francis Lalanne, suppléant du candidat du mouvement 100% La force Eco-citoyenne, a obtenu 1,08%.

De nombreuses réactions sur internet

De nombreux internautes ont exprimé leur sidération ou leur colère à l'annonce de l'ex-chef du gouvernement.

D'autres, au contraire, ont salué sa performance électorale.

Le résultat de Manuel Valls, incarnation aux yeux de nombreux Français de l'ancien gouvernement, impopulaire et perçu comme «traître» par une partie de la gauche, était particulièrement attendu.