«Le parquet de Nantes a envoyé un courrier aux plaignants pour expliquer que les faits dénoncés ne relèvent pas de poursuite», a déclaré à l'AFP Stéphane Vallée, l'un des avocats des manifestants blessés lors des manifestations contre la loi El Khomri au printemps 2016 à Nantes. Ils avaient porté plainte pour violences policières.
Après cette décision du parquet de Nantes, les parties civiles auront accès au dossier de l'Inspection générale de la police nationale (IGPN) et la possibilité de faire un recours, a expliqué Stéphane Vallée.
Ces plaintes contre X, pour «violences par personne dépositaire de l'autorité publique», avaient été déposées en juillet 2016 par plusieurs manifestants dénonçant des blessures après des tirs de balles de défense, de grenades de désencerclement ou des coups de matraque, entre le 17 mars et le 2 juin.
Nantes a été le théâtre, au printemps 2016, de nombreuses manifestations contre la loi travail, souvent marquées par des heurts entre manifestants et forces de l'ordre.