France

L'homme qui a profané la tombe du Général de Gaulle n'a pas formulé de revendication

Selon le procureur, l'homme qui a brisé la croix qui surplombait la tombe du Général de Gaulle n'a pas fait état d'un motif clair et regrette son action. Le magistrat précise que le vandale était «fortement alcoolisé» au moment des faits.

S'exprimant à propos de l'homme qui a vandalisé le 27 mai la tombe du général de Gaulle à Colombey-les-Deux-Eglises (Haute-Marne), le procureur de la République de Chaumont, Frédéric Nahon, a déclaré le 31 mai : «Il n'a fait aucune revendication et regrette les faits [pour lesquels il n'y a] aucun élément de préparation». Le procureur a précisé que l'homme était «fortement alcoolisé» lorsqu'il a brisé la croix religieuse surplombant la tombe de l'ancien président français.

En pleine journée nationale de la Résistance, le 27 mai, l'individu était monté sur la tombe du général de Gaulle avant de donner deux grands coups de pied dans le socle de la croix, la faisant tomber. La scène avait été filmée par une caméra de surveillance destinée à protéger la sépulture du chef de la France Libre, décédé en 1970. Quelles que soient leurs différences idéologiques, les politiques de tous bords avaient fermement condamné cette profanation.

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