France

Deux personnes en garde à vue après la dégradation de la tombe de De Gaulle

Un homme et une femme ont été placées en garde à vue le 30 mai dans l'enquête ouverte après la dégradation volontaire de la tombe du général de Gaulle le 27 mai à Colombey-les-deux-Eglises (Haute-Marne), a-t-on appris de source judiciaire.

Cinq personnes ont été interpellées le 30 mai vers 20h, dont deux ont été placées en garde à vue, dans le cadre de l'enquête sur la dégradation volontaire de la tombe du général de Gaulle, le 27 mai dans sa ville emblématique de Colombey-les-deux-Eglises.

Le parquet de Chaumont a confirmé l'information du quotidien Le Parisien. On ignore où ont eu lieu ces interpellations.

La piste du déséquilibré privilégiée par le maire

Le procureur de la République, Frédéric Nahon, devrait s'exprimer devant la presse le 31 mai en fin d'après-midi, selon une source judiciaire.

Depuis le 28 mai, la section de gendarmerie de Reims, chargée de l'enquête, recherchait un homme d'une trentaine d'années qui, dans l’après-midi du 27 mai, était monté sur la tombe du général de Gaulle, dans le cimetière du village de Haute-Marne, et avait brisé la croix qui la surmonte. La scène a été filmée par une caméra de surveillance destinée à protéger la sépulture du chef de la France Libre, décédé en 1970.

L'homme avait ensuite gagné la sortie du cimetière où, selon plusieurs témoins, l'attendait une femme à bord d'une voiture.

«On pense qu'il s'agit avant tout d'un individu dérangé», avait déclaré dimanche le maire de Colombey, Pascal Babouot.

Ces faits sont passibles d'une peine allant jusqu'à cinq ans de prison.