L'inquiétude de Manuel Valls quant au résultat du référendum grec rejoint celle de François Hollande. Ce dernier, en déplacement en Afrique a estimé que si le non l'emportait en Grèce lors du référendum, on entrerait alors «dans une forme d'inconnu». Il a toutefois ajouté que «si c'est le oui [qui l'emporte], la négociation peut très facilement s'engager(...). C'est aux Grecs de répondre».
Le Premier ministre français a nié également que le dossier grec pèse sur le couple franco-allemand. François Hollande et Angela Merkel étaient en effet quasiment sur la même longueur d'ondes. Mais le désaccord est désormais manifeste, François Hollande souhaitant un accord d'urgence, et Angela Merkel refusant de négocier avant le référendum en Grèce.
Pour la première fois depuis le début des négociations, François Hollande s'est publiquement démarqué d'Angela Merkel : refusant «les affirmations péremptoires» et «les ruptures brutales», il a appelé à «rechercher l'accord, la négociation, la raison».