Emmanuel Macron demandera au Parlement la prolongation de l'état d'urgence, qui devait arriver à échéance le 15 juillet, jusqu'au 1er novembre.
«Le président de la République a décidé que le Parlement serait saisi d'une prolongation de l'état d'urgence jusqu'au 1er novembre», a déclaré la présidence à l'issue d'un Conseil de défense, avant d'annoncer que «dans les prochaines semaines» un texte législatif pour renforcer «la sécurité face à la menace terroriste hors état d'urgence» sera étudié par les chambres.
«Pour concrétiser ses engagements», Emmanuel Macron a également «donné des instructions pour la mise en place du centre de coordination des services engagés dans la lutte contre le terrorisme, dont l'organisation sera arrêtée, sous son autorité, par le Conseil de défense et de sécurité d'ici au 7 juin», a poursuivi la présidence.
Toujours selon l'Elysée, Emmanuel Macron a une nouvelle fois «souligné la solidarité qui unit la France et le Royaume-Uni dans la lutte contre le terrorisme» après l'attentat qui a fait 22 morts dont des enfants, à la sortie d'un concert le 22 mai au soir à Manchester.
«Le Conseil a examiné les moyens d'apporter toute l'assistance possible à l'enquête menée par les autorités britanniques», a ajouté la présidence, précisant qu'Emmanuel Macron avait étudié les implications de cette nouvelle attaque terroriste sur les mesures de protection mises en œuvre pour assurer la sécurité des Français et contribuer à celle des partenaires de la France.