France

Paris : happening de militants vegans pour dénoncer les «souffrances» des poissons (PHOTOS, VIDEOS)

Le corps peint en bleu, allongés au sol et recouverts de filets de pêche, ou la bouche barrée d'un adhésif bleu, plusieurs dizaines de militants de l'association Vegan Impact ont manifesté à Paris contre les «souffrances» infligées aux poissons.

L'association Vegan Impact a organisé, le 20 mai, une manifestation sur la place Saint-Michel à Paris dans le cadre de la Journée européenne de la mer. Selon les organisateurs, leur action visait à sensibiliser les consommateurs sur les conditions dans lesquelles sont pêchés les poissons. «Les poissons sont un peu les oubliés de la cause animale», a déclaré à l'AFP Alexandra Blanc, présidente de l'association Vegan Impact.

«Ecrasés dans les filets», «harponnés», «certains cris sont silencieux», «toutes les souffrances ne sont pas sonores», pouvait-on lire sur les pancartes des militants, qui ont investi la place parisienne pendant un peu plus de deux heures.

«Les gens consomment de moins en moins de viande à cause des scandales dans les abattoirs, mais ils se réfugient un peu dans le poisson. Or, les poissons souffrent également atrocement, vraiment dans des conditions terribles. Ils sont asphyxiés, ils meurent harponnés, ils sont éventrés vivants», a dénoncé Alexandra Blanc.

«Les Français sont de gros consommateurs de poisson, ce sont ceux qui en consomment le plus en Europe, avec 35 kilos de poisson par an, ce qui fait 100 grammes de poisson tous les jours par Français, c'est vraiment énorme, il faut être un peu raisonnables et arrêter ce désastre pour les poissons et pour l'environnement», a-t-elle ajouté.

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Selon un communiqué de Vegan Impact, «de nombreux spécialistes s'accordent à affirmer que les océans risquent d'être vidés de la faune marine d'ici 2050».

«Aujourd'hui, 95% des espèces marines sont menacées, soit par la pêche, soit par les dégâts causés par celle-ci. Les océans ne peuvent plus assouvir les besoins insatiables de nos pratiques alimentaires», ajoute l'association.